Débuts prometteurs pour Aquarium design
Richard Verkoucke, 24 ans, a lancé le 1er juillet à Dunkerque, Aquarium design, une auto-entreprise spécialisée dans l’installation et l’entretien d’aquariums et de viviers. Seul sur ce créneau dans l’agglomération dunkerquoise, le jeune entrepreneur réalise un démarrage au-delà de ses espérances.
Passionné par l’aquariophilie, Richard Verkoucke a installé jusqu’à sept aquariums dans la maison familiale. Bac S en poche, il se dirige vers un BTS en aquaculture. À cette occasion, il développe avec un ami, dans le cadre d’une sensibilisation à l’entrepreneuriat, un projet de création d’entreprise spécialisée dans l’installation et l’entretien d’aquariums. Une ambition, à l’époque, validée par un jury d’experts. «Après mon diplôme, j’ai enchaîné les missions en CDD, explique-t-il. Comme je ne parvenais pas à décrocher de CDI, j’ai repensé au projet de création d’entreprise que j’avais monté pendant mon BTS. M’installer à mon compte me trottait dans la tête. Au même moment, j’ai eu l’occasion de travailler chez un entrepreneur qui avait monté ce même type d’entreprise dans la région lilloise. Ça marchait très fort pour lui. Ça a été le déclic.» Rentré à Dunkerque, le jeune homme se rapproche de la Chambre de métiers et de l’artisanat. Séduit par son projet de création, l’organisme accepte de l’accompagner. «Le risque était mesuré. Il n’y avait pas de concurrence dans le secteur de l’aquariophilie à Dunkerque et l’investissement était relativement bas, de l’ordre de 9 000 €, pour lequel j’ai décroché un prêt d’honneur de 2 000 € de la part d’Initiative Flandre et une subvention de 2 000 € au titre de créateur de moins de 26 ans demandeur d’emploi», indique Richard Verkoucke.
Une clientèle professionnelle
Le 1er juillet 2017, Aquarium design est lancé sous le statut d’auto-entrepreneur. Distribution de flyers dans les boîtes, création d’une page Facebook… le premier mois du jeune entrepreneur est entièrement consacré à se faire connaître. «Tout de suite, j’ai eu des appels de professionnels. Ceux-ci, par le bouche à oreille, m’ont amené d’autres clients», apprécie le jeune créateur. «Moi qui pensait travailler avec les particuliers, je me suis rendu compte que c’était surtout les professionnels qui faisaient appel à mes services, notamment quelques restaurateurs pour l’entretien de leur vivier, des maisons de retraite… Une clientèle à laquelle je n’avais pas forcément pensé», ajoute-t-il. Moins de cinq mois après la création, Richard Verkoucke, qui travaille de chez lui, sans stock, parvient déjà à tirer un revenu correct grâce aux contrats d’entretien qu’il a engrangés. «Franchement, je suis vraiment heureux d’avoir osé sauter le pas de la création. Ce n’était pas si évident pour moi qui ne viens pas d’un milieu entrepreneurial. Maintenant, il ne s’agit pas de s’endormir sur ses lauriers. Après ces bons débuts, je suis d’autant plus déterminé à développer mon entreprise», conclut-il.