Mobilité

De nouvelles solutions de recharge dynamique par induction sur le réseau de transports en commun à Rouen

La Métropole Rouen Normandie, en partenariat avec Electreon, VINCI Construction et Citeos - VINCI Energies, lance une expérimentation des solutions de recharge dynamique par induction sur son réseau de transports en commun.

© Adobe Stock
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Cette innovation repose sur une infrastructure invisible qui permet de recharger les bus en fonctionnement, réduisant ainsi la taille des batteries nécessaires et offrant une flexibilité accrue dans le rechargement. Cette approche s'inscrit dans l'objectif de la Métropole de décarboner son réseau de transports. En effet, la flotte de bus doit devenir plus efficace sur le plan énergétique tout en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Premiers pas vers une flotte électrique renouvelée

Parallèlement, la Métropole a annoncé la mise en circulation de douze bus électriques Ebusco fabriqués à Cléon. Bien que ces livraisons aient été retardées en raison de difficultés financières rencontrées par le fabricant néerlandais, ces véhicules seront les premiers de 95 commandes destinées à décarboner la flotte de la Métropole pour un investissement total de 75 millions d'euros. Le premier de ces bus a déjà commencé à circuler sur la ligne F entre Tourville-la-Rivière et Elbeuf depuis le 9 avril.

De plus, dix autres bus électriques sont attendus avant l'été sur le réseau Transdev dans l'agglomération rouennaise. À terme, 76 bus articulés Ebusco remplaceront les anciens véhicules TEOR d'ici à la fin 2025. La Métropole prévoit également de rétrofiter 29 bus, permettant ainsi une transition en douceur du diesel vers l'électrique.

Un engagement vers des énergies renouvelables

La Métropole Rouen Normandie se fixe des objectifs ambitieux, notamment devenir un territoire de 100 % d'énergies renouvelables d'ici 2025. Cela implique de réduire progressivement un parc de 400 véhicules, avec la volonté que plus de 50 % de ces bus soient à faibles émissions d'ici 2026. Depuis 2019, le nombre de bus électriques ou à hydrogène dans la flotte a considérablement augmenté, passant de deux à plus de 100.

Cet engagement ne se limite pas seulement à la réduction des émissions : il a également des implications sociales pour la région, représentant une opportunité de création d’emplois. Le site Ebusco de Cléon, actuellement composé d’une quarantaine de salariés, prévoit d'embaucher de nouveaux employés d'ici l'été 2025, renforçant ainsi l’économie locale.