De Monchy-sur-Eu au Tréport : la consécration pour L’Atelier de Ben
Dans son atelier de Monchy-sur-Eu, Benjamin Petit donne une seconde vie aux meubles. Devant le succès rencontré, il va s’installer au printemps au Tréport. Son magasin de 70 m2 sera aussi une friperie, une galerie…
Cette année qui débute s’annonce intense pour Benjamin Petit. A 27 ans, il s’apprête à installer son activité de rénovation de meubles dans un local de 70 m2 à deux pas du touristique port du Tréport. C’est grâce au bouche à oreille qu’il a pu trouver le lieu d’implantation de ses rêves. Le but est d’exposer les meubles relookés auxquels il donne une seconde vie.
Une passion et une philosophie
Après une licence, option design d’objets et architecture d’intérieur passée aux beaux arts de Toulon en 2020, il a fait le choix de revenir s’installer dans sa région natale. Il a commencé par donner un coup de jeune à la décoration de la maison de ses parents puis de proches pour ensuite se focaliser sur sa passion et sa philosophie : offrir une seconde vie aux meubles de toute taille à des prix très corrects. Avec le temps, il a su se constituer une clientèle fidèle qui n’hésite pas à lui confier du mobilier de famille chiné ou à se laisser tenter par des réalisations postées sur les réseaux sociaux Facebook ou Instagram.
Mise en peinture, pose de papier peint ou simple décapage à la sableuse suffisent à les rendre tendance alors que certains ont été fabriqués il y a plusieurs dizaines d’années : « Je les trouve sur les réseaux sociaux, en parcourant des brocantes ou dans des recycleries, présente t-il. Je peux aussi compter sur des dons. Je pose en grande majorité de la peinture mat car c’est très à la mode. Les bleus, le terracotta, les beiges, le jaune et le vert sont des couleurs très appréciées. Les meubles qui se vendent le mieux sont les tables de chevet. Elles partent très vite. Je pense que les gens font appel à moi car ils ne veulent pas s’embêter à refaire ou tout simplement car y ont peur de mal faire. »
D’autres artisans, de la friperie…
Alors qu’une jeune femme vient de se présenter pour lui apporter sa coiffeuse, il confie : « Ca me fait toujours plaisir quand les gens viennent jusqu’à moi. Ca prouve qu’il me font confiance. » Avoir pignon sur rue va donc lui permettre d’exposer ses réalisations et de les vendre mais pas que : « J’ai contacté d’autres artisans comme des fabricants de céramiques, luminaires, de papier peint, des designers.. pour commercialiser leurs créations, informe t-il. Mon atelier sera aménagé dans une partie. J’aimerai en effet que les gens me voient travailler et pourquoi pas mettre en place des animations à destination des clients qui pourraient y participer avec leurs meubles. Je suis également demandé par l’enseigne de bricolage dans laquelle je m’approvisionne. »
Benjamin Petit indique aussi qu’il y aura aussi un coin friperie : « Je m’habille beaucoup en fripes mais je ne trouve ce qui me plait que sur Paris. Cela manque par ici. Je pense proposer des pièces unisexes que tout le monde peut porter. J’envisage aussi d’exposer des oeuvres d’artistes », prévoit-il. Décidément, Benjamin Petit a le sens des détails qui font sa différence….