De Herlies à Montpellier, l’ascension d’Ardelec Énergie

Ardelec Énergie, spécialiste des équipements électriques à haute-tension sur-mesure située à Herlies près de La Bassée a ouvert des agences à Signes, Montpellier, Mulhouse et Toulouse. Portrait d’une entreprise qui monte.

Au salon BePositive : David Destrès, Thierry Trigon et Eddy Boisne (chargé d’affaires) représentaient Ardelec Énergie. © Aletheia Press / Emilie Wood
Au salon BePositive : David Destrès, Thierry Trigon et Eddy Boisne (chargé d’affaires) représentaient Ardelec Énergie. © Aletheia Press / Emilie Wood

Depuis sa création en 1999 à Herlies près de La Bassée, la petite entreprise familiale, spécialiste des équipements électriques haute-tension sur-mesure a fait du chemin. 2025 marque un tournant pour Ardelec Énergie, qui a ouvert début mars une agence spécialisée dans l’énergie renouvelable à Montpellier, deux autres à Mulhouse et à Toulouse afin de développer les activités dans le marché privé et de la distribution publique. Aujourd’hui, l’entreprise affiche un chiffre d’affaires de 24 millions d’euros et compte 54 collaborateurs.

Présent sur le salon BePositive qui s’est déroulé à Lyon du 25 au 27 mars, la société vise «un plan de croissance important au cours des prochaines années», indique Thierry Trigon, nouvellement embauché en tant que responsable marché France pour l’énergie renouvelable à Montpellier.

Ce salon était l’occasion, pour l’entreprise, de présenter son activité plus en détails. «Notre cœur de métier, c’est l’installation de produits chez les utilisateurs et la maintenance de postes électriques à haute-tension», développe David Destrès, directeur général adjoint. Postes, transformateurs, disjoncteurs… installation, location et maintenance, reprise, analyse de fluides diélectriques, l’entreprise est multi-casquette.

Un contrat avec Énedis

Et sa volonté de se développer s’appuie sur des bases solides. «En mai 2024, nous avons débuté un contrat avec Énedis qui nous a mis le pied à l’étrier pour la fabrication des postes béton préfabriqués utilisés dans la distribution publique. De plus, nous fabriquons des postes dans le marché du renouvelable ou encore dans le tertiaire», ajoute le directeur général adjoint.

Un savoir-faire difficile à trouver, car il n’existe pas de formations spécifiques dans ce domaine. «Cela s’apprend sur le tas. Une formation d’électro-technicien donne les bases du métier, mais il faut ensuite se former aux spécificités des produits : les cellules de protection HTA, les transformateurs et les équipements basse-tension», constate David Destrès.

Ce métier présente donc des dangers. «Il ne faut pas faire d’erreur. La sécurité de nos collaborateurs est un point majeur dans notre organisation», ajoute-t-il. L’entreprise forme donc elle-même ses équipes. «Nous faisons en sorte de garder nos collaborateurs parce qu’il n’est pas facile de recruter», complète-t-il.  

Revalorisation du matériel électrique

En plus de s’être récemment tournée vers l’accompagnement de projets de raccordement pour les énergies solaires, éoliennes, hydrauliques et de méthanisation, l’entreprise a également commencé à revaloriser du matériel électrique HTA (cellule de protection et transformateurs) pour lui offrir une seconde vie.

Actuellement, l’entreprise compte près de 500 clients et souhaite continuer à élargir son panel. Afin d’atteindre ses objectifs de croissance, elle souhaite encore diversifier son portefeuille de services. Un beau chemin s’ouvre devant elle.