Crise à la Nupes: les écologistes veulent continuer à croire en une union de la gauche

Les écologistes ont réaffirmé vendredi leur attachement à la Nupes, alors que l'union de la gauche est actuellement au bord de la rupture après les positions de...

Les écologistes ont réaffirmé leur attachement à la Nupes, alors que l'union de la gauche est actuellement au bord de la rupture © Geoffroy VAN DER HASSELT
Les écologistes ont réaffirmé leur attachement à la Nupes, alors que l'union de la gauche est actuellement au bord de la rupture © Geoffroy VAN DER HASSELT

Les écologistes ont réaffirmé vendredi leur attachement à la Nupes, alors que l'union de la gauche est actuellement au bord de la rupture après les positions de La France insoumise sur le Hamas.

"Les écologistes sont très clairs sur la nécessaire alliance de la gauche et des écologistes pour porter l'espoir d'une alternative progressiste, humaniste et écologiste en 2027", a martelé un des eurodéputés du parti, Mounir Satouri lors d'une conférence de presse. 

"La coalition que nous avons constitué pour aller ensemble et de manière concertée aux législatives, la Nupes, a été l'outil qui nous a permis d'avoir des élus importants et qui permet (...) de mener des batailles à l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.

La présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale Cyrielle Chatelain a de son côté exhorté à des "ruptures avec les vieilles pratiques politiques". "On n'a pas fait de rupture avec la culture du chef", a-t-elle déclaré, une allusion au leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon.

La solution réside donc dans la création d'un nouveau mouvement - Les Ecologistes - pour avoir "un mode de fonctionnement qui redonne la place à toutes les pluralités au sein de cette coalition", a ajouté Cyrielle Chatelain.

Depuis le début de l'alliance en mai 2022, les tensions ont été récurrentes entre les partenaires de gauche, notamment sur l'affaire du député insoumis Adrien Quatennens accusé de violences sur sa compagne, sur la guerre en Ukraine, sur la manière d'agir dans l'hémicycle au moment de la réforme des retraites ou encore, plus récemment, sur les émeutes urbaines après la mort du jeune Nahel tué par un policier.

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