Convention tripartite signée entre la CCI 55-52 et les buralistes

La Chambre de commerce et d’industrie Meuse-Haute Marne et les chambres syndicales des buralistes de Meuse et de Haute-Marne ont signé une convention tripartite le 23 janvier dernier à Saint-Dizier.

© CCI Meuse Haute-Marne
© CCI Meuse Haute-Marne

Cet accord s’inscrit dans la continuité du premier plan national initié entre 2019 et 2022 visant à accompagner les buralistes dans la transformation de leur métier. L’enjeu est de définir un dispositif d’aide afin de poursuivre le passage du métier de buraliste traditionnel à celui de «commerçant d’utilité locale» aux multiproduits et services. Sur la précédente période, seuls trois audits ont été conduits en Meuse qui compte actuellement soixante-trois buralistes contre onze procédures réalisées en Haute-Marne qui recense 85 professionnels. 

«La plupart a été réalisée en zone rurale où le flux de clients ne permet pas à dégager un chiffre d’affaires suffisant sachant qu’aujourd’hui la vente de tabac n’est plus leur activité principale et que la proximité frontalière avec la Belgique ou le Luxembourg impacte certains. Nous avons quatre conseillers mis à leur disposition pour un dialogue sur leurs attentes et leurs besoins en lien avec la zone de chalandise où ils sont installés. Il n’y a pas qu’un seul modèle, chaque situation est unique et doit être personnalisée», confie Igor Léger, responsable commerce et tourisme à la CCI Meuse Haute-Marne. Le faible nombre de dossiers ouverts en Meuse s’explique par la situation précaire de certains qui n’ont pas les moyens de lancer des travaux, quand d’autres ne se sentent tout simplement pas concernés. 

«Or, il est important de penser à l’avenir, à la valeur du commerce au moment de la transmission», ajoute le technicien. Le fonds de transformation de 33 000 euros (aide plafonnée par dossier) est utilisé pour rénover et embellir les commerces ou pour diversifier l’offre avec la volonté de renouvellement : CBD, alcools ou services en tête des choix. Actuellement une négociation est engagée autour de vente de munitions pour les chasseurs. À suivre.

AM