Confiné mais toujours enclin à postuler ailleurs…
La période de confinement due à la pandémie de Covid-19 a fortement ralenti l’activité des entreprises. Si certains ont dû recourir aux mesures de chômage partiel faute d’activité, à l’inverse d’autres ont plus que jamais besoin de renforcer leurs effectifs pour poursuivre leurs activités. Alors quel impact le Covid-19 a sur les souhaits de mobilité professionnelle des salariés en poste ? HelloWork, l’acteur digital de référence de l’emploi, du recrutement et de la formation en France, s’est penché sur la question et a tenté d’évaluer dans quelle mesure la crise sanitaire a pu changer la donne. Et contrairement aux idées reçues, les résultats montrent que les processus de recrutement ont continué : «Pour 45 % des sondés* (*personnes en poste mais en recherche de nouvelles opportunités professionnelles avant le confinement) qui étaient «en cours de recrutement» avant le confinement, le processus a avancé. On constate donc que l’impact de la restriction sur des déplacements a eu un effet relatif sur les démarches de recrutement. Les procédures continuent pour un candidat sur deux, et 11 % de ces candidats ont vu leur recrutement aboutir. Seuls 15 % ont été annulés. La perspective d’intégration de nouveaux collaborateurs continue donc malgré la crise.» Si du côté des employeurs les démarches se poursuivent, il en est de même côté candidat. «86 % sont enclins à postuler ailleurs malgré la période de confinement, 29 % d’entre eux ayant même intensifié leurs recherches, 10 % ont décidé d’attendre la fin du confinement pour s’y remettre. Seuls 4 % pensent qu’il serait risqué de partir dans les prochains mois.» Tout n’est donc pas à l’arrêt malgré le sentiment général. Et c’est rassurant. Le confinement a même pour certains été l’occasion de redéfinir leurs priorités et projets de vie et par conséquent, ils n’envisagent plus un retour à la «normale» comme avant.