Cnam : rentrée sous «tension»…
Jusqu’au 27 septembre, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) bat campagne un peu partout en Lorraine. Conseillers et enseignants partent à la rencontre des Lorrains en quête de formation et de nouveaux débouchés professionnels. Dans le contexte actuel de crise, les métiers en tension sont particulièrement ciblés.
Assistant comptable. Assistant de gestion, option logistique et transport. Vendeur-conseiller en magasin. Assistant ressources humaines. Technicien de bureau d’études BTP ou encore programmateur de sites web. Autant de formations (parmi une trentaine) proposées aujourd’hui aux demandeurs d’emploi lorrains par le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), histoire de pallier les difficultés de recrutement dans ces secteurs. Comme chaque année, les équipes du Cnam régional mènent campagne en ce mois de septembre histoire d’informer des différents cursus qu’il propose. Depuis le 4 septembre et jusqu’au 27 septembre (le 11 septembre à Thionville de 17 h à 20 h, le 15 septembre à Nancy de 9 h à 12 h, le 18 septembre à Forbach de 17 h à 20 h, le 20 septembre à Bar-le-Duc de 17 h à 20 h, le 25 septembre à Longwy de 17 h à 20 h et le 27 septembre à Lunéville de 17 h à 20, toutes les infos sur le www.cnam-lorraine.fr), enseignants et conseillers partent à la rencontre des Lorrains pour présenter leurs offres «de formations accessibles à partir du niveau Bac et qui permettent de trouver rapidement un emploi, de se reconvertir ou encore d’évoluer dans leur fonction professionnelle actuelle», assurent les instances du Cnam.
Formations rapides
Cours du soir, en journée, via le web ou encore le samedi matin pour les salariés en activité, les différents modules proposés se veulent adaptés à chaque situation. Particularité de taille cette année, contexte crisologique oblige, le Cnam s’est associé au Conseil régional et à Pôle Emploi pour mener une réflexion histoire d’identifier les métiers en tension dans la région «et ainsi permettre de déterminer les formations correspondantes à proposer aux demandeurs d’emploi». Centrées sur les demandeurs d’emploi, ces formations spécifiques «auront lieu en journée, dans la limite de 20 heures par semaine, pour permettre de concilier recherche d’emploi et temps de formation. Ainsi, en l’espace de cinq à six mois, soit deux à trois fois plus rapidement qu’en suivant les classiques cours du soir, les demandeurs d’emploi pourront obtenir un diplôme ou un certificat reconnu». Reste ensuite à trouver sa place sur un marché du travail de plus en plus atone…