Entreprises
Club Metz Eurométropole : quand deux modèles économiques se rencontrent…
L’écosystème agile et innovant des start-up et la maturité et l’expérience des entreprises traditionnelles ont tout à gagner à travailler ensemble. Ce sera la philosophie centrale et l’axe cardinal d’une matinale à venir du Club Metz Eurométropole. Thème : «Deux mondes, une même ambition».
L’écosystème des start-up est en plein essor en France. Il arrive désormais à maturité. Quand on se penche sur les dernières données en la matière, c'est un fait confirmé. En 2016, le total des levées de fonds des start-up hexagonales dépassait pour la première fois les 2 milliards d’euros. En 2023, il est passé à 8,3 milliards d’euros, après une année record en 2022, à 13,5 milliards d’euros. Ce contexte est dû à une évolution de la société française, à un regard nouveau porté sur la façon d’entreprendre, aux initiatives des gouvernements successifs visant à stimuler l’innovation technologique avec un fort investissement d’appui et la mise en œuvre de projets porteurs. Surtout la volonté de faire de la France «une République numérique». En 2013, le ministère de l’Économie lançait la French Tech, initiative publique au service de cette galaxie des start-up. Une décennie plus tard, notre pays est la première nation européenne pour le nombre de créations d’entreprises et la seconde sur le capital investi dans l’innovation. La France se place deuxième en Europe quant aux levées de fonds liées à l’Intelligence Artificielle, derrière le Royaume-Uni, devant l’Allemagne et les pays nordiques.
Des vécus d'entrepreneures et d'entrepreneurs
Dès lors se pose la question : pour les entreprises traditionnelles, les start-up représentent-elles une concurrence ou un allié dans le cadre de la transformation digitale ? On a tendance à trop opposer les unes et les autres. Alors qu’elles présentent de formidables synergies de complémentarité. Ce sera le thème d’une matinale organisée par le Club Metz Eurométropole. Un petit-déjeuner inspirant où deux modèles économiques partageront leurs histoires, leurs défis, leurs aspirations communes. Rendez-vous le jeudi 18 avril, de 8 h à 10 h, au Grenier de Chèvremont, au musée de la Cour d’Or. Parmi les intervenants : Jean Poulallion, président du groupe Metzger, Alexis Perrino, fondateur de la start-up Jared, Mathieu Moise, président du groupe Moise France, Swisa Dal Cengio, créatrice de Grassfield by Ruth. Alliées des grands groupes, les start-up sont très utiles aux PME. D’ailleurs beaucoup de créateurs de start-up sont partis des besoins des PME et TPE pour imaginer un produit ou un service simplifiant leur quotidien. Finalement, la coopération entre les deux tient d’une certaine logique.
Faire prospérer l'économie ensemble
Si les start-up sont des partenaires tout désignés pour les entreprises traditionnelles, qu’ont-elles à gagner dans cette relation ? D’abord d’être soutenues par des structures plus grandes pour grandir. C’est un enjeu essentiel : la France peine à faire émerger des géants de l’économie numérique. Aux côtés des plus grandes entreprises, les start-up trouvent des qualités et des atouts qui leur manquent : visibilité, main-d’œuvre, installations, réseau. Ceci associées à leur agilité et leur connaissance de technologies innovantes. Les deux parties ont tout à y gagner. En somme, les dirigeants de PME ont ce recul et cette maturité qui peuvent enrichir les échanges au sein du jeune écosystème des start-up. C’est dans cet état d’esprit que s’animera la session du Club Metz Métropole. Dialoguer, apprendre, se connecter à l’autre : le chemin de l’intelligence collective et du succès assurément. Cette genèse dynamique prend assurément corps dans les territoires, au sein de ces femmes et de ces hommes qui, via leur talent et leur investissement. La Moselle ne manque pas de ces acteurs impliqués de cette économie de proximité et du réel.
Plus d’informations : 06 71 10 93 14 - contact@leclubmetzeurometropole.fr.