En bref
Cinq lauréats picards pour l'appel à projets Aménagements cyclables sécurisés
Les lauréats de l’appel à projets Aménagements cyclables sécurisés, lancé en octobre dernier, ont été dévoilés. En Hauts-de-France, 29 projets portés par 18 structures ont été retenus, l’État va contribuer à leur concrétisation à hauteur de 8,9 millions d’euros.
Initié en 2018, le plan Vélo et mobilités actives a pour ambition de tripler l’utilisation du vélo d’ici 2024, pour qu’il représente 9% des déplacements quotidiens des Français. Quatre grandes orientations ont ainsi été définies par le Gouvernement : la sécurisation des déplacements en vélo, la lutte contre le vol, la mise en place d’un cadre incitatif (notamment fiscal) et la promotion d’une véritable culture du vélo.
L’appel à projets Aménagements cyclables sécurisés lancé dans le cadre du plan France Relance intensifie cette dynamique, avec « la réalisation d’aménagements cyclables structurants, identifiés comme nécessaires, en particulier dans les secteurs à enjeux pour les mobilités du quotidien ». Les 29 projets retenus en Hauts-de-France représentent un linéaire d’aménagements cyclables de plus de 100 kilomètres. Cinq d’entre eux sont situés en Picardie :
- Création d’aménagements cyclables sécurisés sur le carrefour Dury/ avenue du 14 juillet (porté par Amiens-Métropole).
- Création d’aménagement sur deux voies de la Zac Gare la Vallée à Amiens (porté par la Société publique locale Vallée idéale développement).
- Amélioration et sécurisation de la liaison avec le pôle d’échanges multimodal (porté par la communauté de communes du Clermontois).
- Aménagement d’une voie verte de 6,5 kilomètres entre Senlis et Chantilly, tronçon de la Trans’Oise et de l’avenue Verte London-Paris (porté par le Conseil départemental de l’Oise).
- Création d’une passerelle dédiée aux modes actifs (porté par la ville de Beauvais).
Pour mémoire, 39 autres projets ont été lauréats des premières éditions de l’appel à projets, portés par 19 collectivités locales, soit 60 millions d’euros de travaux, avec une contribution de l’État s’élevant à 12,6 millions d’euros.