«Il ne faut plus exiger des réductions de moyens et il faut sortir du dogme de la réduction de lits», dixit Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé à l’occasion du séminaire national des hospitaliers le 19 novembre dernier. Le Copermo (Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers), prévoyant notamment la suppression de plusieurs centaines de lits au CHRU de Nancy-Brabois semble donc avoir vécu. Pour Mathieu Klein, le maire de Nancy et président du Conseil de surveillance du CHRU, «il est donc temps de passer aux actes (…) il n’est donc plus concevable que le projet de reconstruction du CHRU de Nancy à Brabois se heurte à la logique du défunt Copermo.» Le président du conseil de surveillance du CHRU de Nancy-Brabois entend avoir «la confirmation sans ambiguïté de la non suppression de postes et de lits, la reprise de la dette au service du développement du CHRU de Nancy-Brabois et de ses moyens, la garantie d’accompagner le schéma directeur immobilier à la hauteur de enjeux post-Covid nécessitant un investissement de 675 millions d’euros.» Mathieu Klein a invité le ministre de la Santé à venir à Nancy «pour qu’il puisse constater sur place combien notre CHRU a su en quelques années se transformer dans une logique d’excellence, qui en fait aujourd’hui le 4e CHU de France, et qu’il puisse confirmer ses orientations parmi les hospitaliers et les faire entendre au plus grand nombre. L’investissement pour le CHRU de Nancy doit être une priorité nationale, sans fermeture de lits ni suppression de postes.»