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Chris-D-Motoculture, entreprise de matériel de motoculture dans l'Aisne
C’est au 13 rue Saint-Vincent, à Sons-et-Ronchères (Aisne), que l’enseigne Chris-D-Motoculture a pris ses quartiers. À sa tête, Christian Durand, âgé de 35 ans, vient de lancer sa première entreprise, après plusieurs années en tant que salarié. Aujourd’hui, il répare, entretien, révise et vend du matériel de motoculture, avec un carnet de commandes déjà bien rempli.
C’est en août 2021 que le changement s’opère, Christian Durand décide de se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat et ouvre sa boutique spécialisée dans la réparation, l’entretien, la révision et la vente de matériel de motoculture.
Aux commandes, il est seul pour s’occuper de l’ensemble des engins à moteur, tels que des tailles haie, des tronçonneuses, des débroussailleuses ou encore des tondeuses. « J’ai lancé mon entreprise sur fonds propres. En revanche, j’ai suivi une formation à la Chambre de métiers et de l'artisanat pour découvrir le monde de l’entreprenariat et me mettre au clair sur tout le côté administratif d’une entreprise », introduit Christian Durand, le dirigeant de Chris-D-Motoculture.
Et ce n’est pas un hasard si ce dernier décide de se lancer dans ce métier. « Ado, j’adorais réparer différents objets. Par exemple, j’avais une mobylette que j’entretenais régulièrement. Ma boutique, me permet de revenir à mes racines, de quand j’avais 15 ans », poursuit le gérant. Un métier qu’il maîtrise à la perfection puisqu’il est armé d’un BEP mécanique.
Un carnet de commande déjà bien rempli
Chris-D-Motoculture, est la première enseigne du gérant, qui jusque-là était salarié. « Auparavant, je travaillais chez MBK Industrie, à Saint-Quentin. J’étais monteur-assembleur. Le travail en usine, même si ça me plaisait, c’était très répétitif. J’avais envie de revenir à ce que j’aimais vraiment. »
Un changement de carrière, que le dirigeant est ravi d’avoir opéré. « Dans mon atelier, il n’y a jamais deux journées qui se ressemblent. Même si un client m’amène deux tondeuses à réparer, ce n’est jamais la même mécanique », ajoute-t-il. Et son carnet de commandes le lui rend bien. « J’ai du travail pour deux mois au minimum », confie Christian Durand.
Avant de s’installer à Sons-et-Ronchères, le gérant, comme tout bon entrepreneur, a étudié le marché. « Aujourd’hui, il n’y a pas d’activité comme celle que je propose dans le coin. Il faut faire 20, 25 kilomètres pour trouver du matériel. Ce qui fait qu’il y a un gros trou géographique ici et c’est ça qui m’a poussé à ouvrir l’atelier à cet endroit. »
80% de clients particuliers
Les clients qui côtoient son atelier de 80 m² sont à 80% des particuliers, mais le gérant travaille également pour des collectivités, telles que les communes situées aux alentours. « Je propose également un service de location qui devrait susciter de l’engouement avec le printemps et les beaux jours qui sont de retour. » Le passionné de mécanique espère aussi, d’ici trois à cinq ans, développer un service pour les deux-roues. « C’est aussi un service que l’on ne retrouve pas dans le coin et ayant travaillé chez MBK, c’est un secteur que je connais bien », conclut le dirigeant de Chris-D-Motoculture.