Chloé Nollet a lancé FLM, une application de livraison de repas à Albert

FLM, c’est le nom que Chloé Nollet a donné à son application de livraison de repas à domicile. « FLM, c’est l’abréviation de flemme. J’ai choisi ce nom, car pour moi, de nombreux jeunes allaient se servir de mon application », introduit la fondatrice. Finalement, il s’avère que le profil type des clients qui commandent sur FLM est bien différent de ce que l’entrepreneuse avait imaginé. « La majeure partie du temps, ce sont des familles qui commandent et des personnes qui ont entre 30 et 50 ans », détaille Chloé Nollet. Rien de dramatique pour la jeune femme de 21 ans, le principal étant que son application trouve ses utilisateurs.

400 repas livrés en trois mois

Au travers FLM, les habitants d’Albert et des dix kilomètres alentour, peuvent commander à manger dans près de sept établissements différents. « Grâce à mon sourcing, j’ai démarché deux friteries, un kebab, un restaurant chinois, une pizzeria, un restaurant italien et le restaurant de l’Ibis Hôtel », liste Chloé Nollet. Une fleuriste a également décidé de rejoindre l’application pour livrer des bouquets à domicile. Pour la suite, la créatrice de l’application est confiante, car depuis le lancement, il y a trois mois, déjà 400 repas ont été livrés. À présent, l’entrepreneuse compte sur le bouche-à-oreille.

Aujourd’hui, Chloé Nollet emploie deux à trois livreurs, qui sont payés à la course. « Sur FLM, les clients payent le prix du repas au restaurant +4,99 euros pour la livraison. Les livreurs touchent 50% de 4,99 euros », partage la jeune femme. Le plus de son application, par rapport à ses concurrents mondiaux que sont UberEat, JustEat ou encore Deliveroo, c’est que les clients ne doivent ni payer de frais d’adhésion, ni de frais de service.

La chance sourit aux audacieux

À 21 ans, Chloé Nollet a de l’ambition. Prochainement, elle souhaite lancer son application sur Corbie. « Et à l’avenir pourquoi ne pas essaimer dans les Hauts-de-France, puis en France », se projette l’entrepreneuse. Mais pour le moment, la jeune femme veut terminer ses études, afin d’avoir un maximum de cordes à son arc. « Je suis en licence Entrepreneuriat à l’IUT d’Amiens. Je compte bien terminer mes études. L’idée de l’application m’est venue durant la pandémie de Covid-19 et je me suis dit pourquoi ne pas se lancer tout de suite : tu as du temps et rien à perdre », conclut Chloé Nollet. Comme le dit l'adage : la chance sourit aux audacieux.