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Chez Dumur, le Club PME d’affaires de la CPME 57 va explorer le spectre immobilier

Dans une période incertaine pour le marché immobilier, faut-il acheter, louer, vendre, investir ? C’est précisément le thème d’une matinale articulée par la CPME Moselle, dans le cadre d’un Club PME d’affaires. Rendez-vous chez Dumur Immobilier, le jeudi 14 mars.

Le marché immobilier a abordé 2024 avec beaucoup d'interrogations.
Le marché immobilier a abordé 2024 avec beaucoup d'interrogations.

Le jeudi 14 mars, le Club PME d’affaires de la CPME 57 organise un temps de rencontres et d’échanges. Il aura lieu cette fois-ci dans les locaux de Dumur, à Norroy-le-Veneur. Comme il est désormais de coutume lors de ce rendez-vous mensuel, les chefs d’entreprise pourront présenter leur activité et partager leur actualité, faire des retours d'expérience avec d’autres dirigeants. La tenue de cette matinale se déroulera donc chez Dumur. Rien d’un hasard car elle sera centrée sur l’achat, la vente, l’investissement, l’immobilier d’entreprise et d’habitation. Un thème au cœur de l'actualité.

Quelle année immobilière ?

Voilà qui amène à une série de questionnements quant à ce secteur clé de notre économie et de l'attractivité dans nos territoires. Suite à une période post-Covid dynamique, le marché immobilier a connu en 2023 un ralentissement. En ces premières semaines de cette année, on s’interroge : est-on entré dans une crise immobilière ? Si oui, sera-t-elle de courte durée ou va-t-elle s’ancrer ? Est-ce le moment de vendre une maison ? D’investir ? Les observateurs et les premiers indicateurs laissent planer un halo d’incertitudes. Le volume des transactions immobilières devrait encore baisser pour atteindre 800 000 transactions en septembre 2024. Une bonne nouvelle, tout de même. Les agences bancaires semblent avoir reconstituées leurs marge et certaines conditions pour obtenir un crédit vont être assouplies. Pour le taux d’intérêt, la hausse semble finie et une baisse est à prévoir pour 2024, entre 0,5 et 1,5 %.

La question des «passoires thermiques»

Quid du prix de l’immobilier ? Il ne sera pas visiblement orienté à la baisse. La cause : le manque d’offre de vente sur le marché, sauf peut-être sur les «passoires thermiques» et dans des zones géographiques spécifiques. Pour le marché du neuf, le gouvernement a prévu le rachat des logements non vendus auprès des promoteurs. Autre élément à prendre en compte : le changement de fiscalité sur les investissements locatifs. Soit la fin du dispositif de réduction d’impôt Pinel prévue pour 2024 et la refonte de la fiscalité des locations meublées de tourisme. Pour les passoires thermiques classées G, il ne reste plus qu’une année jusqu’au 1er janvier 2025 pour effectuer une rénovation pour ne pas être interdit de location suite à un renouvellement de bail. À noter : depuis l’année 2021, c’est le même constat chaque année la part des ventes de logements classés F ou G : elle est en constante augmentation. Selon les Notaires de France, au 2e trimestre 2021, 10 % des logements vendus étaient des passoires. Au 2e trimestre 2023, la part est d’environ 17 %. Actuellement, près d’une vente sur cinq est une passoire. C’est dans ce contexte que les professionnels de chez Dumur feront partager leur expertise et répondront aux questions et besoins exprimés. Participation gratuite. Inscription : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSf-siQXoOYvIlhBGbWbGHnqsm7kk9NiF6_7xJUo78VleyTa3w/viewform