CES 2023 : Sept pépites régionales en route vers Las Vegas
Après deux éditions contrariées, l'incontournable Consumer Electronic Show de Las Vegas (CES) fait son grand retour du 5 au 8 janvier avec 200 000 visiteurs attendus et plus de 3 000 exposants. Cette année encore, la délégation Hauts-de-France, accompagnée par la Région et Euratechnologies, embarquera pour le Nevada avec 7 start-up brillantes et prometteuses dans ses rangs. Objectif ? Dévoiler leurs innovations aux yeux du monde entier.
La grande messe de
l'innovation revient pour une édition sous le signe de la reprise
après un CES 2021 complètement virtuel et un CES 2022 masqué à
demi-jauge (70 000 visiteurs). Cette année, 200 000 participants
répondront présent au plus grand salon mondial dédié aux
nouvelles technologies. De quoi faire rêver les jeunes pousses de la
région Hauts-de-France sélectionnées pour cette édition 2023.
«Chaque année, la Région fait une sélection pour envoyer
les meilleurs des meilleurs, je dirai même la crème de la crème à
Las Vegas. En France, 8 start-up sur 10 ne passent pas les 3 ans. En
région, 8 sur 10 passent le cap des 3 ans, cela démontre la qualité
des projets, témoigne Antoine Sillani, conseiller régional délégué à la jeunesse et la vie associative avant d'ajouter. La présence de ces 7 start-up au CES 2023 témoigne une nouvelle fois du dynamisme des entreprises régionales. Elles sauront faire rayonner les Hauts-de-France à l’échelle mondiale et profiter de cette opportunité pour se développer davantage à l’international et gagner en attractivité».
Les start-ups de la délégation des Hauts-de-France, dont les candidatures ont été validées par l’organisateur du CES, la Consumer Technology Association, seront présentes sur le Pavillon France, en partenariat avec Business France La French Tech. «La délégation CES 2023 de la Région offre un panel varié d’innovations répondant à des enjeux actuels comme la mobilité douce et électrique. Elle met aussi en lumière des secteurs parfois moins médiatisés et pourtant très porteurs comme la mobilité électrique pour bateaux, la MusicTech ou encore la TravelTech. Nous avons hâte de voir l’accueil que ces start-ups recevront d’un public international expert lors du plus grand événement de l’innovation et de la tech» explique Stacie Desplanques, directrice commerciale (CMO) d'EuraTechnologies.
Tour d'horizon des pépites régionales
Atmosgear
a
imaginé
les
premiers
rollers
électriques
dédiés aux déplacements
du quotidien. Créée il y a seulement 1 an, la jeune start-up qui
compte 5 collaborateurs à son bord s'apprête à commercialiser 500
paires en Europe en 2023 et ambitionne de commercialiser 20 000
paires à l'échelle internationale dès 2025. Ces rollers qui
peuvent atteindre jusqu'à 25 km/h ont une autonomie de 20 km.
L'avantage ? Ces rollers peuvent être chargés en roulant.
«On
met quatre fois plus de temps à organiser un événement qu'à le
vivre». Fanswaves
concentre sur une même application une billetterie en ligne, un
comparateur de transport/hébergement ainsi qu'un réseau social.
Cette start-up qui se définit comme «l'assistant des fans»
vise à faciliter l'organisation d'un déplacement collectif qui
relève du parcours du combattant. Sortie de l'incubateur
Blanchemaille, la start-up entend profiter du CES pour accélérer la
finalisation de sa solution.
Si
une personne sur trois désire apprendre le piano, 80% des élèves
arrêtent après 4 ans. Piano Led a mis au point une
solution qui rend l’apprentissage du piano ludique et agréable.
Comment ? Avec une bande composée de lumière LED indiquant, en
fonction de la musique, les touches à actionner. Elle peut se
brancher sur
n’importe
quel
synthétiseur
ou
piano
électronique
et
favorise
un apprentissage rapide de la musique. Aux Etats-Unis, 250 000 pianos
numériques ont été vendus en 2021. Sur un marché en plein essor
notamment Outre-Altantique, Piano Led a une vraie carte à jouer.
Installée
à Bondues, Weenav réinvente
le transport maritime, responsable de 30% des émissions de CO2 et de
la pollution des océans. La jeune entreprise transforme des bateaux
thermiques en bateaux électriques. « C’est
juste trois fois moins cher que d’acheter un bateau électrique
neuf (dont
la production elle-même est
polluante)
et 6 fois
plus rapide
(6 mois versus
3 ans) ».
Aujourd’hui ciblé sur les navettes et les bateaux de plaisance,
Weenav ambitionne de révolutionner l’intégralité du secteur à
horizon 2032.
À l'heure où la crise énergétique sévit, Fogo veut révolutionner le chauffage électrique. La jeune pousse a mis au point un radiateur «authentiquement 2.0». Celui-ci ne se contente pas d’être connecté mais repose sur un principe physico-chimique unique au monde, la rencontre du béton formé à haute compression et du graphène. Résultat ? 30% en moyenne d’économies d’énergie. Ce radiateur nouvelle génération de 5 centimètres d'épaisseur peut être personnalisable au niveau de la couleur, de la forme et de la texture.
Depuis 2018, la jeune pousse Octavio, qui défend
l’accès à une musique de qualité pour tous
conçoit et commercialise un système audio connecté haute
résolution pour la maison. Le
choix est simple :
d’un côté des équipements audio de très haute qualité
(matériel hi-fi) à plusieurs
dizaines de
milliers d’euros, de l’autre des enceintes connectées à bas
prix proposant un son hyper compressé, et zéro émotion. L'objectif
d'Octavio ? Démocratiser la musique haute-révolution à la
maison.
Tripbike est l’inventeur
d’Hyboo, le premier vélo électrique bio-sourcé en bambou. Si le
vélo électrique constitue un moyen de réduire la pollution
atmosphérique, il doit être écologique jusqu’au bout. Tripbike a
donc inventé le premier vélo électrique en bambou, dont la
motorisation auxiliaire
électrique est escamotable pour un poids et des performances dignes
des meilleurs vélos électriques au monde.