Cap Indus répond aux besoins en locaux d’activité sur le site Saint-Jacques à Maxéville

Des locaux d’activité sur le site Saint-Jacques II de Maxéville, une denrée rare, plus pour longtemps ! Depuis le mois d’avril dernier le chantier du nouveau parc d’activité économique, Cap Indus, bat son plein. 900 m² de terrain pour une surface totale de bâtiment de 3 500 m². «Une dizaine de cellules seront disponibles proposant des locaux de petite taille, entre 300 et 500 m². Ce type d’offres était nécessaire face à la demande importante du tissu économique de TPE et PME n’arrivant plus à trouver ce type de locaux dans l’agglomération», explique Frédéric Durand, le président de Foncières & Territoires. L’ensemble des commercialisateurs de l’agglomération sont sur le coup et trois entreprises de la région (notamment issues du second œuvre du bâtiment et de l’univers médical) se sont déjà positionnées pour prendre possession d’une partie des locaux. 

Spectre de la pénurie de matériaux

Associée à la Solorem, société d’économie mixte, Foncières & Territoires a créé la SAS Cap Indus (maître d’ouvrage) pour mener à bien ce projet sous la maîtrise d’œuvre du cabinet Schatzle Weitling Architecture de Maxéville. Situé sur l’un des derniers fonciers disponibles sur le site, à l’angle de rues Albert Einstein et François Jacob, Cap Indus affiche des locaux modulaires «avec une grande hauteur de sous-plafond et des mezzanines permettant un aménagement au gré des besoins, à la vente comme à la location.» Le tout avec toiture végétalisée et aménagement des abords à proximité de la lisière des bois environnant, histoire de proposer un cadre optimal. Une offre neuve bienvenue dans cette partie de l’agglomération nancéienne. «La zone Saint-Jacques II accueille de nombreuses entreprises, à vocation artisanale et industrielle. Ses pôles services, tertiaire, artisanal, industriel et récemment automobile en ont fait une des zones les plus dynamiques du secteur de l’agglomération nancéienne. Il manquait juste à proposer une nouvelle offre en matière de locaux d’activité.» La livraison est annoncée pour le mois d’octobre avec tout de même une interrogation face à la pénurie des matériaux. «Le chantier a débuté au mois d’avril et toutes les commandes au niveau des matériaux ont été réalisées avant pour le début de l’opération. Il n’y a pas eu de rupture en la matière.» Pour le moment ! «Il est certain qu’aujourd’hui on sent que cela commence à être tendu au niveau de l’approvisionnement en certaines matières. Chez certains fournisseurs, il n’y a déjà plus de stocks», assure un responsable du chantier à l’occasion d’une visite du site le 29 juin dernier. Jusque-là, tout va bien....