Enseignement

Campus universitaire à Saint-Quentin : des collégiens coachés par des étudiants de l’Insset

Des collégiens de 3scolarisés dans des établissements de la ville de Saint-Quentin, sont accueillis au sein du pôle universitaire Jules-Verne, dans le cadre de l’opération Cosmos. Salle de travaux pratiques et matériel sont mis à disposition de ces filles et garçons, qui, coachés par des ingénieurs et étudiants de l’Institut supérieur des sciences et techniques (Insset), sont invités à fabriquer une carte électronique ainsi qu’un jeu de mémoire. 

Les collégiens sont encadrés par leurs enseignants mais aussi tutorés par des étudiants et ingénieurs de l’Insset.
Les collégiens sont encadrés par leurs enseignants mais aussi tutorés par des étudiants et ingénieurs de l’Insset.

Jean-Marc Tétier, président de l’association Caprom, a su convaincre et mobiliser autour de son projet "spatial", baptisé Cosmos au sein du corps enseignant, des principaux de collèges de Saint-Quentin, des enseignants des matières scientifiques ou techniques mais aussi parmi les étudiants de l’Insset, installé sur le campus universitaire Jules-Verne. Une action qui  participe des missions de diffusion de la culture scientifique auprès des jeunes et plus spécifiquement encore des jeunes filles s'accordent à dire les différents partenaires engagés dans cette troisième édition du dispositif, l’association Caprom, le club élec et la direction de l’Insset.

Des retours positifs

Par groupe de douze, les élèves des collèges Montaigne, Jean-Moulin ou Marthe-Lefèbvre de Saint-Quentin, prennent possession des lieux et du matériel mis à leur disposition pour une session de trois heures au cours de laquelle, elles et ils vont réaliser une carte électronique et, projet retenu pour cette édition 2023 par les étudiants du club élec, un jeu de mémoire. 

Autour de cette activité, les interactions sont multiples, les élèves sont en effet encadrés par leurs enseignants mais aussi par des étudiants de l’Insset qui, comme Hiba Mourou,  souhaitent participer à ces ateliers pour aider les collégiens dans leur production. Elle-même ancienne élève du collège Montaigne, la jeune femme, aujourd'hui étudiante en licence à l’Insset, se dit motivée par l’envie « de partager le sourire » des jeunes filles et garçons accueillis dans les salles de travaux pratiques. Enthousiastes, les collégiens de Marthe-Lefèbvre l’ont été lors de leur retour dans l'établissement, fiers de pouvoir montrer les cartes électroniques qu’ils avaient eux-mêmes assemblées et qu’ils pourront réutiliser librement chez eux, a tenu à témoigner la principale, Nathalie Oudin.

Un impact sur l’orientation

Pour Vincent Lebègue, chef d’établissement de Montaigne, « les ateliers créent du lien avec les enseignements au collège » mais a-t-il poursuivi : « Une des raisons pour lesquelles nous sommes friands de ce genre d’actions, c’est aussi pour montrer que le territoire a des potentiels pour suivre des études dans le Supérieur, des formations d’excellence. »

Le directeur de l’Insset, Emmanuel Bellenger, a mis en avant les chevilles ouvrières de ces « rencontres agréables au cours desquelles les collégiens vont apprendre des choses » Aurélien Lonthois, ingénieur fortement impliqué dans le projet, Ludovic Duval, Gaëtan Le Heurt-Finot, président du club élec ainsi que les étudiants volontaires.