Calais prépare ses fêtes maritimes
Escale à Calais aura lieu du 29 au 31 août prochains autour du bassin Carnot. Agglomération calaisienne, Fondation Caisse d’Épargne et FRCPM ont présenté cette édition. Compte-rendu.
![Estelle Dhalluin, directrice de la communication de la Fondation Caisse d’Épargne, Pascal Pestre, adjoint au maire de Calais chargé de l’attractivité et Marcel Charpentier, président de la Fédération régionale pour la culture et le patrimoine maritimes. © Aletheia Press / M. Railane](/thumbs/1368×1026/articles/2025/02/01-fetes-maritimes-Calais-atMR-Aletheia-Press.jpg)
Dans les locaux de l’agglomération calaisienne ce 5 février, il était question des prochaines fêtes maritimes Escale, du 29 au 31 août autour du bassin Carnot à Calais. Pour en parler, étaient réunis Estelle Dhalluin, directrice de la communication de la Fondation Caisse d’Épargne, Pascal Pestre, vice-président de l’agglomération chargé du tourisme et Marcel Charpentier, président de la Fédération régionale pour la culture et le patrimoine Maritimes (FRCPM).
«L'événement aura lieu huit jours après le Sail Amsterdam, le plus grand rassemblement maritime d’Europe. Les bateaux pourront continuer et faire escale à Calais», explique Marcel Charpentier. «Il y aura le village d’animation rappelant nos traditions maritimes vivantes». Vedette des trois jours qui marqueront la fin de la saison touristique, le Belem restera sur le quai Carnot.
Le Belem, star de ces fêtes
Ce grand voilier, lancé en 1896, a été acquis par la Fondation de la banque, créée à cet effet. «Cela fait 46 ans que nous faisons du mécénat. Ce patrimoine est ouvert au grand public ; les caisses régionales sélectionnent des personnes pour les visites. Le Belem sera également à Amsterdam et il sera à Dunkerque le 10 juillet», explique Estelle Dhalluin. Sur le pont, 18 équipiers sont nécessaires à sa navigation. Avec l’entretien et la maintenance, le Belem coûte «plusieurs centaines de milliers d’euros par an», indique la cadre. Le Belem vit aussi de ses locations au fil de ses escales (27 prévues en 2025).
D’autres bâtiments français sont également au programme des fêtes maritimes : parmi lesquels la goélette le Phoenix (construite en 1929 au Danemark), basée en Bretagne sud et le langoustinier Milpat (1962), désormais affecté à la plaisance. Les promoteurs de l’événement compteront sur la présence des bateaux étrangers comme le voilier finlandais Joanna Saturna (construit aux Pays-Bas en 1903), qui proposera des sorties en mer. Le lougre* britannique Grayhound, dont le modèle servait aux courses aux contrebandiers, sera également dans le bassin.
Un budget de 250 000 euros
Le coût de l’événement avoisine 250 000 euros (hors recettes du village) abondés intégralement par la communauté d’agglomération du Calaisis. La FRCPM bénéficie aussi de la communication et de la restauration prises en charge par la ville de Calais pour près de 35 000 euros. «La moitié du budget passe dans l’affrètement. Il faut compter 10 000 euros par jour. N’oubliez pas qu’avoir un bateau, c’est jeter l’argent à la mer...», conclut Marcel Charpentier.
Lougre* : petit navire ponté à trois mats qui naviguait en Méditerranée.