Cabinet Fidal : des avocats version chefs de projet
Cabinet d’avocats aux ancrages locaux dans le Grand Est, Fidal renforce ses synergies pluridisciplinaires pour accompagner ses clients entreprises dans une période troublée et à l’avenir incertain. Du cas par cas géré en toute proximité par des avocats en véritables chefs de projet épaulés par le déploiement d’une application basée sur l’IA (Intelligence artificielle) préfigurant la pratique du conseil et du droit de demain.
Nom de code : Prévirisk RH. Signe particulier : première solution digitale de gestion des risques professionnels connectant directement l’entreprise et son avocat. «C’est véritablement la première application basée sur l’IA opérationnelle au sein de notre cabinet. Ce logiciel sécurisé est un outil supplémentaire dans notre démarche d’accompagnement global», explique Didier Millot, directeur général Champagne Alsace Lorraine, expert en droit des affaires du cabinet Fidal. «En aucun cas, l’IA se substitue au conseil propre. C’est un type de réponse que nous devons apporter. L’accueil est favorable, l’IA se limite pour le moment aux RH mais à terme cela gagnera l’ensemble de nos disciplines.» La pluridisciplinarité (droit des affaires, de l’environnement, en passant par le droit social ou encore la stratégie fiscale) : l’ADN, aujourd’hui véritable fer de lance incontestable de ce cabinet d’avocats du Grand Est, est présent dans dix bureaux (Auxerre, Charleville-Mézières, Colmar, Épinal, Metz, Mulhouse, Nancy, Reims, Strasbourg et Troyes) et fort d’un peu plus d’une centaine d’avocats et juristes. «Avec la crise, la pluridisciplinarité a été renforcée d’une façon naturelle. L’accompagnement de nos clients nécessite une synergie totale entre nos différentes disciplines pour apporter une solution globale et efficiente», assure Anne-Sophie Peignelin, codirectrice du département droit fiscal. «Chaque dossier est différent, c’est du cas par cas. Dès que vous pointez une problématique, c’est une pelote de laine que vous défilez», renchérit Didier Madrid, directeur du département des contentieux.
Urgentiste du droit
Après la période du premier confinement, où la veille à l’instant T, genre urgentiste du droit, des dispositifs mis en place par l’État pour épauler les entreprises et la recherche et surtout l’aiguillage pour ces avocats-conseils vers les bons leviers (via, notamment, leurs réseaux et partenaires de l’écosystème entrepreneurial) à actionner, ces femmes et hommes du droit font face aujourd’hui «à des dirigeants dont bon nombre sont dans l’attentisme», comme le souligne Brice Voillequin, avocat expert en droit des sociétés. Face aux difficultés rencontrées, notamment de l’impact sur les trésoreries, l’équipe pluridisciplinaire actionne ses compétences en matière de démarche préventive et tente de trouver les bons ressorts. Un attentisme, des questionnements légitimes mais pas de déni de la situation. «Nous devons faire face à des réflexions profondes de la part des dirigeants d’entreprises en termes de restructuration, de renforcement des fonds propres même s’ils sont un peu moins nombreux aujourd’hui à venir nous consulter en matière de développement de croissance même si certains connaissent de belles opportunités», constate Christophe Oliveira, directeur de départements Concurrence – Distribution – Propriété intellectuelle et Technologies de l’information. La gestion de l’urgence continue, difficile d’anticiper aujourd’hui avec une visibilité quasi nulle. Les avocats-conseils n’ont pas encore de boules de cristal…