«Montrer ce que l’on fait pour les jeunes entrepreneurs»
Le 10 avril, les Jeunes Pousses de Réseau Alliances ont convié clients et partenaires au Théâtre du Nord à Lille pour leur premier afterwork. Le collectif, composé de jeunes entreprises installées sur la région, en a profité pour faire la promotion d’une économie plus responsable et durable. Sophie Letartre, chef de projet innovation sociale chez Réseau Alliances, revient sur la manifestation.
La Gazette : Comment est né cet événement
Sophie Letartre : En fait, nous avons voulu proposer un afterwork, un temps un peu informel, pour présenter le collectif des Jeunes Pousses de Réseau Alliances, qui rassemble des start-up innovantes imaginées sur les bases de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Réseau Alliances est une association qui accompagne les entreprises dans leur stratégie RSE, et, depuis quelques années, on a vu adhérer des jeunes entrepreneurs très sensibles à ce sujet, aussi bien dans leur manière de pratiquer leur business que dans l’offre qu’ils proposent. Ils ont souhaité qu’on crée un collectif spécifique au sein du réseau, et ce collectif existe dorénavant depuis deux ans.
Avec cet afterwork, quel message avez-vous souhaité faire passer ?
Cet afterwork est le premier événement qu’on organise pour promouvoir le collectif auprès d’autres entrepreneurs qui auraient envie de nous rejoindre, mais aussi pour montrer les différentes collaborations que les start-up ont montées ensemble auprès de leurs clients. Chez Réseau Alliances, on a beaucoup d’entreprises inscrites dans la RSE. Travailler avec un collectif de jeunes start-up responsables, c’est d’une certaine manière boucler la boucle. Cette soirée est à leur initiative. Le collectif est composé d’une quinzaine de start-up. Celles-ci ont simplement souhaité communiquer, notamment sur le volet coopération avec les entreprises qui font appel à leurs services.
Chez Réseau Alliances, vous avez de nombreuses cordes…
Oui, nous sommes des grands habitués d’événements de toutes tailles : des ateliers d’échanges de belles pratiques, des matinales de sensibilisation, les Trophées de l’économie responsable ou encore le World Forum… C’est une première sur le collectif, mais ça nous permet aussi, nous Réseau Alliances, de montrer ce que l’on fait pour les jeunes entrepreneurs. Cela fait quelques années qu’on est beaucoup plus sollicité. On travaille sur les nouveaux modèles économiques depuis plusieurs années maintenant, et cela a attiré un certain nombre de jeunes entrepreneurs. On montre que nous sommes une association agile, capable d’élargir notre offre pour répondre aux demandes de nos adhérents.
Et pour ces jeunes entreprises, cet afterwork ?
D’abord, c’est une mise en avant de leur entreprise, tout simplement. C’est aussi une manière de promouvoir l’entrepreneuriat responsable : c’est un sujet qui leur tient à cœur. Et ce qu’ont en tête les membres fondateurs et puis tous ceux qui ont rejoint le collectif depuis, c’est de faire de ce modèle d’entrepreneuriat responsable le modèle de l’entreprise de demain, que ce soit diffus dans tous les projets d’entreprise et dans toutes les start-up en train de naître ou qui naîtront plus tard.
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Pauline Dehecq, fondatrice de Mademoiselle Biloba
«L’objectif était de réunir pas mal d’acteurs sensibilisés par l’économie sociale et solidaire, et la RSE, pour leur montrer que nous, les jeunes pousses, on a des idées pour les accompagner dans leur démarche. Cet afterwork était aussi une manière de dire qu’on existe et qu’on peut être force de proposition pour accompagner les entreprises. En ce qui me concerne, je propose des ateliers pour apprendre à faire ses propres produits cosmétiques avec des ingrédients naturels. L’objectif, c’est de bousculer la cosmétique traditionnelle et de prouver qu’on peut faire les choses par soi-même, en suivant des recettes qui seront meilleures pour notre santé, notre corps et la planète. Aujourd’hui, j’ai une boutique dans le Vieux-Lille, où j’accueille aussi bien des particuliers que des entreprises. Mais je peux me déplacer. Concernant l’atelier, ça ressemble presque à un cours de cuisine, mais au lieu de faire des macarons, vous faites votre crème, votre shampoing, votre gel douche ou tout ce qui peut servir à prendre soin de vous. Et ça marche de mieux en mieux, car les gens font de plus en plus attention à ce qu’ils consomment.»