«Léo Bey» fête ses 60 ans et sa 10 000e réalisation
Printemps 1954, Léon Beyaert, jeune menuisier ébéniste de 23 ans, s’installe à Longuenesse. Très vite, il va imposer sa griffe dans l’aménagement mobilier, cuisines et salles de bains surtout. La période est propice aux visionnaires. Il rompt avec une conception passéiste de la cuisine – le vaisselier, le poêle ou la gazinière et la table – pour proposer une version globale intégrée de cet espace essentiellement féminin en ces années de plein emploi. La démarche est la même pour les salles de bains ou les dressings.
Mme Beyaert est la première bénéficiaire de ce modernisme de bon aloi. Sa cuisine et sa salle de bains sont présentées aux clients. L’innovation (chaque création est unique), l’exigence de qualité mais aussi une action commerciale efficace (présence aux salons et aux foires) assurent au label «Léo Bey» une reconnaissance régionale et nationale.
On le voit, les trois frères perpétuent et amplifient l’éclat et le renom d’une entreprise où la fidélité des employés n’a d’égal que la fidélité de la clientèle. Trois frères qui ont l’odeur des copeaux chevillée au corps, trois frères qui ont le bois dans l’ADN.
Deux adresses. Les ateliers d’une surface de 4000 m², équipés de machines à commandes numériques de dernière génération, se trouvent au 32, rue Denis-Papin à Arques. Le hall d’exposition de 1000 m², spacieux et élégant, se situe au 14, avenue de Saint-Martin-au-Laërt à Saint-Omer.
Les effectifs. En plus des fils Beyaert, 35 salariés travaillent dans l’entreprise. 24 à la production (6 au bureau d’études et achat, 6 à la fabrication et 12 à la pose), 5 commerciaux, 6 administratifs (secrétariat et comptabilité)…
Encadré :
Les fils
Jean-Jacques, 60 ans fabrication production. (Lycée Saint-Luc et école Boulle).
Hubert, 58 ans concepteur et commercial. (Saint-Luc, Boulle et IPA).
François 53 ans «chef d’orchestre», selon ses termes, de Léo Bey ( Saint-Luc).