Cœur d’Ostrevent aide les entreprises à se développer

C’est au cœur de la zone d’activités d’Aniche, au sein du bâtiment-relais de la communauté de communes de cœur d’Ostrevent (CCCO), dans l’atelier occupé par l’entreprise SECU.R.A.C, qu’a eu lieu la cérémonie de remise des chèques d’aide aux TPE/PME du territoire. Depuis 2014, l’EPCI avait décidé de soutenir le tissu des très petites entreprises et des petites et moyennes entreprises de son territoire. «Elles représentent à elles seules, 90% de l’emploi de notre territoire», souligne Frédéric Delannoy, président de la CCCO. L’idée défendue par les élus, notamment par le président Delannoy et Joël Pierrach, maire de Pecquencourt, vice-président au développement économique, consiste à aider les entreprises et à créer un environnement favorable à leur développement. «Dans un bassin minier qui a énormément souffert, il est important de soutenir les entreprises, partant du principe qu’il faut être accueillant pour bien les accueillir», poursuit-il. Dès la mise en place de cette aide au développement à destination des petites entreprises, l’EPCI a été victime de son succès et le budget de 50 000 € initialement alloué à cette action s’est avéré insuffisant, «preuve que les entreprises de notre territoire sont dynamiques».

Une nouvelle aide

Dix entreprises ont été mises à l’honneur lors de la cérémonie de remise des chèques d’aide : Millenium coiffure, Place des gentlemen, Hair du temps, Nuance et Création, ProNails Pecquencourt, CAPELECT, FCM isolation, 2 AC bâtiment, le garage JPL et SECU.R.A.C, qui accueillait la cérémonie. «Entre 2015 et 2017, 30 entreprises de notre territoire ont pu bénéficier de l’aide», précise le président Delannoy. Un total de 113 227 € de subventions a été versé, soit une subvention moyenne de 3 774 € par entreprise. Celles-ci ont généré un effet levier de l’ordre de 820 000 €. «Cette aide joue donc pleinement son rôle sur notre territoire et permet de dynamiser un peu plus encore le tissu économique par des investissements et la création d’emplois non délocalisables.» Malheureusement, le dispositif tel qu’il existait depuis trois ans a pris fin à cause de la loi NOTRe qui redéfinit les compétences des collectivités. Il est cependant impensable pour le territoire de ne plus soutenir le développement des entreprises. «Nous travaillons aujourd’hui avec la Région à la mise en place d’un nouveau dispositif qui sera mis en place dès 2018», annonce Frédéric Delannoy. Plusieurs solutions sont d’ores et déjà à l’étude. Un crédit sera d’ailleurs voté pour le budget 2018.