Ce mois-ci, nous rencontrons Bruno Saingier de la société d’assurances SwissLife à Ronchin, il appartient au groupe Tapage.

 

La Gazette. Comment êtes-vous entré en contact avec le Club e6 ?

Bruno Saingier. Par Mickaël Decherf qui m’a parrainé voilà quatre ou cinq ans. Il m’a parlé du Club e6, m’expliquant qu’il s’agissait avant tout d’un club d’entrepreneurs désirant partager leurs expériences professionnelles et instaurer un climat d’échange en toute convivialité et franchise. C’est exactement ce que je recherchais depuis pas mal de temps. La structure du Club e6 en groupes constitués selon des affinités m’allait comme un gant. Mais je voulais intégrer un groupe de TPE. Je suis assureur à Ronchin, c’est une petite structure, je ne me voyais pas dans un groupe hétéroclite avec des patrons de grosses entreprises. A chacun sa thématique et ses problèmes spécifiques.

Et cela a fonctionné ?

Parfaitement puisque nous avons immédiatement créé le groupe Tapage qui, outre le sens premier du nom, veut rappeler aussi les «toutes petites entreprises». Jean-Yves, le secrétaire général de l’époque, nous a grandement aidés à le monter et l’organiser, nous assistant dans les premières réunions et créant plein de synergies. Pour moi, cela a représenté une bouffée d’oxygène.

Comment fonctionne ce groupe ?

Nous formons une sorte de communauté, nous sommes ouverts à toutes et tous − nous avons d’ailleurs le bonheur de compter deux femmes chefs d’entreprise parmi nous −, mais il y a un système de cooptation et de parrainage en vigueur. Car nous devons chacun exercer un métier différent des autres afin d’assurer le maximum de complémentarité. Et, bien sûr, être à la tête de petites structures, ce qui nous permet de débattre de nos problèmes en toute connaissance de cause. Cela nous apporte la compétence nécessaire pour l’aide que les autres attendent de nous. Je suis donc le seul assureur de Tapage, très logiquement cela profite pleinement au groupe. Pour le reste, nous établissons collectivement un planning mensuel de pilotage. C’est-à-dire que chaque membre à tour de rôle prend en charge une réunion chez lui, dans son entreprise, avec un thème de discussion correspondant à un problème spécifique. Je suis aussi vice-président, nous avons adopté comme d’autres groupes une rotation annuelle des présidences.

Concernant les thèmes, s’agit-il obligatoirement d’une question d’actualité ?

Pas nécessairement.  De même que nous n’invitons pas automatiquement un intervenant extérieur à nos échanges. Les thèmes sont même assez intemporels puisqu’ils interviennent très régulièrement dans la gestion quotidienne de nos entreprises. Nous avons aussi créé un espace ludique annuel, comme récemment un repas suivi d’une soirée karting. C’est cela la magie de la vie d’un groupe : mêler la détente à la résolution de nos problèmes professionnels.

Le Club e6 vous a-t-il apporté beaucoup dans cette vie professionnelle ?

Oui, ce n’est plus du tout comme avant ! Je suis beaucoup plus décontracté et sûr de moi, j’ai la possibilité au quotidien de consulter un membre de groupe, j’appartiens à une petite communauté très soudée. J’ai gagné en organisation du travail, gain de temps d’abord, puis méthodes plus simples, plus directes et donc plus efficaces. Au Club e6 lui-même, je participe très assidûment aux rencontres comme le “Coin du feu” ou les AG. Je trouve tout cela, comme le rythme d’ailleurs, bien équilibré. Mais je pense que c’est la vie du groupe qui doit primer. Le Club e6 grandit régulièrement. Je n’ai pas encore parrainé mais je parle du Club dès que je le peux autour de moi. J’ai vraiment trouvé tout ce que je cherchais !

 

Le groupe Tapage

 

Président : Hugues Duyck/Doc.logistics

Vice-président : Bruno Saingier/SwissLife Ronchin

 

Membres : Benjamin Dorp/Aquavia SN, Ludivine Dufour/Shake’Up !, Jean-Eudes Maillard/Jens&Co, Mathieu Mazurek/SA2M, Jean-Philippe Panien/DSI, Jean Vandenberghe/Hanelec, Gaëlle Ponche-Berry.