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Bras Droit des Dirigeants : de l’externalisation optimisée
Externaliser plutôt qu’embaucher ! Dans la période actuelle incertaine où la prudence et la maîtrise des coûts s’affichent comme des préoccupations majeures pour les TPE et PME, l’alternative de l’externalisation pourrait bien s’afficher comme salutaire, du moins pour un temps. Fer de lance de la société Bras Droit des Dirigeants, ce réseau de cadres externalisés à temps partagé vient de s’implanter, dans son volet direction commerciale, en Meurthe-et-Moselle.
Maintenir son activité à flot, la développer, se lancer sur de nouveaux marchés, pas facile à l’heure actuelle mais vital. Dans un contexte où bon nombre d’entreprises sont amenées, pandémie et crise économique obligent, à revoir leur développement commercial, le management, la gestion financière ou encore les ressources humaines, en somme à repenser leur stratégie à plus ou moins long terme, la question de l’externalisation semble se poser de plus en plus. «Le contexte est propice à son développement ! Elle répond à un besoin qui est toujours là, mais face auquel l’entreprise n’est pas en capacité d’embaucher en interne. L’externalisation de certains postes peut devenir la clé du développement pour bon nombre d’entreprises», constat établi par Bruno Mardon, le directeur d’agence de Meurthe-et-Moselle de Bras Droit des Dirigeants, réseau de cadres externalisés à temps partagé créé en 2008 à Toulouse, et depuis 2013 se développant un peu partout dans l’Hexagone via un réseau de franchisés. Ancien cadre de Brenntag Group, société allemande spécialisée dans la distribution de produits chimiques, il vient d’ouvrir cette agence (en décembre dernier) centrée sur l’activité historique de ce réseau : l’externalisation de la direction commerciale.
Regard extérieur
«Nous sommes dans une logique de prestations de services, encadrés au niveau tarifaire par la franchise, nous intervenons pour une mission bien définie et spécifique ciblée par le chef d’entreprise. Le tout avec une obligation de résultat prédéfinie», explique ce cadre expérimenté. Diagnostic, audit commercial, ciblage de la mission à réaliser, stratégie commerciale à élaborer et mise en action opérationnelle sur le terrain de la dynamique commerciale, schéma et étapes classiques pour Bruno Mardon. «Notre objectif est de trouver les bonnes solutions à court terme voire à long terme. Notre analyse permet souvent de recentrer les premières aspirations de nos clients. La course en avant, parfois recherchée, n’est pas forcément la bonne solution. Il est impératif de prendre du recul, de se poser, d’analyser et notre regard extérieur peut changer la donne», assure le cadre externalisé. Une implication, une immersion au sein de l’entreprise pour en comprendre la réelle philosophie mais toujours avec cette réserve nécessaire de ne pas supplanter le dirigeant de la structure dans ses prises de décisions. «Le cœur de métier, c’est le client qui le possède, ce n’est pas nous.» Cette externalisation encadrée et mesurée de la fonction de directeur commercial s’adapte à l’ensemble des typologies de métiers avec une forte appétence de la part de Bruno Mardon pour le BTP et l’industrie. Un peu logique avec plus de trente ans d’expérience dans la distribution de produits chimiques.