bpifrance, interlocuteur privilégié des entrepreneurs

Opérationnelle depuis début juin, la direction régionale de bpifrance offre une palette diversifiée d’outils financiers aux entreprises de la région. Une porte à ne pas négliger pour assurer le développement économique régional.

Pendant l’intervention de Dominique Bur, préfet de région.
Pendant l’intervention de Dominique Bur, préfet de région.

 

D.R.

Pendant l’intervention de Dominique Bur, préfet de région.


Tout ce que la région compte de décideurs intéressés par l’action de la Banque publique d’investissement, élus politiques et économiques, financiers, chefs d’entreprise et partenaires, étaient présents le 19 juin à l’installation officielle de sa direction régionale Nord-Pas-de-Calais, rue de Turin, en plein cœur du quartier des affaires lillois Euralille. Nouvelle venue dans le paysage du financement des entreprises née du rapprochement de plusieurs institutions, Oséo, FSI, CDC entreprise, FSI régions, bpifrance a pour ambition d’accompagner les entreprises à chaque étape clé de leur développement en partenariat et en complément des acteurs publics et privés.

«bpifrance génère beaucoup d’attentes», a admis Bertrand Fontaine, en évoquant les nombreux champs d’intervention de l’organisme qu’il dirige en Nord-Pas-de-Calais : le financement de l’innovation, la transmission de PME, le développement à l’international, le renforcement des fonds propres des ETI, le préfinancement du CICE.

Directeur général d’une banque qui s’affiche «clairement interrégionale» − Lille est la 7e implantation régionale qu’il inaugure sur les 22 que le groupe compte en France – et «banque des territoires» où 90% des décisions de crédit, de garantie, d’investissements en fonds propres, 95% des décisions d’innovation sont prises régionalement, Nicolas Dufourcq a mis l’accent sur les quatre valeurs qu’il prône pour cette banque : «simplicité avec des produits aussi compréhensifs que possible et dans le comportement», «proximité territoriale et aussi capillaire que possible» avec l’indication que chaque chargé d’affaires a à rencontrer 150 entrepreneurs par an, «volonté  de mener la bataille sur les fronts du commerce extérieur et de l’emploi», et «optimisme, carburant de notre volonté».

Avec le ton qu’on lui connaît et après avoir indiqué que «nous ne pouvons pas être dans l’économie de la distribution» en allusion au contexte économique qui n’est plus celui d’une campagne présidentielle, Daniel Percheron, président du Conseil régional mais aussi du comité régional d’orientation de bpifrance, n’a pas manqué de relever que la région «avait été totalement marginalisée il y a trois ans dans les appels à l’excellence», pour mieux indiquer que «nous avons besoin que la bpi avec tous les autres acteurs financiers (notamment européens) nous aide», notamment sur la thématique prometteuse de la troisième révolution industrielle. «La finance que vous représentez n’est pas notre ennemie, elle est notre amie, c’est la finance raisonnable au service d’une grande région, qui plus est industrielle. A nous de fêter cette fraternité prometteuse pour le Nord-Pas-de-Calais