Bompard (LFI) voit Macron comme "un forcené retranché à l'Élysée"
Le coordinateur de LFI Manuel Bompard estime qu'Emmanuel Macron est "une sorte de forcené retranché à l’Élysée" et a appelé à des mobilisations pour qu'il nomme Lucie Castets, la candidate proposée par...
Le coordinateur de LFI Manuel Bompard estime qu'Emmanuel Macron est "une sorte de forcené retranché à l’Élysée" et a appelé à des mobilisations pour qu'il nomme Lucie Castets, la candidate proposée par le Nouveau Front populaire comme Première ministre.
"J'ai un peu l'impression d'avoir affaire à une sorte de forcené qui est retranché à l'Elysée, qui s'accroche à son pouvoir et qui refuse d'accepter l'idée que les Français ont dit que sa politique, c'était fini", a déclaré M. Bompard sur RTL.
Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il n'avait pas l'intention de nommer de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", et a balayé la candidature surprise de la haute fonctionnaire Lucie Castets avancée par la gauche pour Matignon.
Estimant que "la bataille n'est pas terminée" et qu'il faut engager "un rapport de force" avec l'Elysée, M. Bompard "appelle à ce qu'il y ait des mobilisations dans la société".
"Que tout le monde s'empare de ce sujet pour contraindre le Président de la République à faire ce qu'il devrait faire", a-t-il lancé.
"La logique consiste à ce qu'il appelle la personnalité que nous lui proposons à constituer un gouvernement et qu'ensuite ce gouvernement soit constitué, que nous commencions à mettre en place notre politique et qu'ensuite chacun prenne ses responsabilités à l'Assemblée", a-t-il résumé.
Emmanuel Macron, "on dirait mon fils de cinq ans quand il triche au Monopoly junior", a regretté Marine Tondelier, patronne des Écologistes sur franceinfo. "Au fur et à mesure de la partie, il dit +oui mais en fait je t'avais pas expliqué maman, en fait c'est parce qu'il y a une nouvelle règle (...), et puis ça t'as pas bien compris", a-t-elle expliqué.
"Les enfants font ça, on le sait et on leur apprend à ne plus le faire", a-t-elle rappelé. "Emmanuel Macron est président de la République, faut être sérieux".
"Il n'a pas entendu ce qu'ont dit les Français", lors des élections législatives, a estimé la responsable écologiste, "donc on va le dire plus fort", a-t-elle prévenu.
"Est-ce que la communication est encore possible à établir entre les Français et l'Elysée ?", s'est interrogé sur TF1 le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui a critiqué un "déni absolu de démocratie", un président "qui vit dans un monde parallèle".
Sur RMC, le communiste Fabien Roussel a exclu "de participer à une coalition avec le camp présidentiel qui a fait tant de mal aux Français", comme l'a réclamé Emmanuel Macron qui a appelé à "des compromis" entre les partis ayant fait un front républicain contre le RN aux législatives.
"Bien sûr que nous allons nous mobiliser, bien sûr que nous allons faire appel aux Français", a dit M. Roussel.
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