Bipeurs du Hezbollah: Macron appelle toutes les parties à "agir pour éviter la guerre"

Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi "toutes les parties à agir pour éviter la guerre" après l'explosion de centaines de bipeurs et talkies-walkies du mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, qui a fait 37 morts...

Emmanuel Macron le 12 septembre 2024, au Havre, en Seine-Maritime © Benoit Tessier
Emmanuel Macron le 12 septembre 2024, au Havre, en Seine-Maritime © Benoit Tessier

Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi "toutes les parties à agir pour éviter la guerre" après l'explosion de centaines de bipeurs et talkies-walkies du mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, qui a fait 37 morts et près de 3.000 blessés, a annoncé l'Elysée.

Lors d'entretiens téléphoniques avec le Pemier ministre libanais Najib Mikati, le président de la Chambre des députés Nabih Berri et le commandant des forces armées libanaises Joseph Aoun, "il a marqué sa plus vive inquiétude suite à la série d'explosions au Liban qui contribuent à une escalade dangereuse des tensions dans la région, laquelle met en danger les populations civiles".

Le chef de l'Etat leur a précisé qu'il allait aussi s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et que "toutes les parties devaient agir pour éviter la guerre".

Il a ainsi appelé ses interlocuteurs "à la responsabilité pour éviter une escalade et passé des messages de retenue et de modération qu'il leur a demandé de relayer à toutes les parties libanaises, à commencer par le Hezbollah", a ajouté l'Elysée.

Au même moment, le chef du mouvement islamiste libanais, Hassan Nasrallah, visant Israël, accusait "l'ennemi (d'avoir) franchi toutes les lignes rouges".

L'armée israélienne a annoncé de son côté de nouvelles frappes "sur des cibles du Hezbollah au Liban", alors que des sirènes d'alerte retentissaient dans le nord d'Israël.

Lors de ses échanges, Emmanuel Macron a "exprimé sa profonde conviction que la sécurité au Liban nécessitait que l’ensemble des partis libanais fassent prévaloir l'intérêt national, se tiennent à distance des conflits ouverts dans la région et s'engagent sur la voie d'une solution diplomatique".

"Il (est) de leur responsabilité que le Liban se dote enfin d'un exécutif légitime à même de répondre à l'urgence de la situation", a ajouté l'ELysée.

Depuis 2020, la France, ancienne puissance mandataire, s'est impliquée dans la recherche d'une solution dans ce pays, en proie à des blocages politiques récurrents et en plein effrondrement économique, sans parvenir à surmonter les divergences entre les parties. 

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