Économie solidaire
Biocoop du Linkling à Terville dans la boucle solidaire
Le contexte de la pandémie a des répercussions sociales, avec, entre autres, une augmentation de la précarité alimentaire. Elle touche des publics très divers. Pour y pallier, le Fonds de Dotation Biocoop organise les 4 et 5 juin prochains, avec son réseau de magasins Biocoop, la 3e édition nationale de la Collecte Bio Solidaire afin d’agir au plus près des territoires quant à cette problématique sociétale, en favorisant l’accès du plus grand nombre à une alimentation bio et de qualité. En Moselle, Biocoop du Linkling, à Terville, se mobilise. Retour sur un engagement et explication d’une démarche d’économie éthique.
Le contexte de la pandémie a des répercussions sociales, avec, entre autres, une augmentation de la précarité alimentaire. Elle touche des publics très divers. Pour y pallier, le Fonds de Dotation Biocoop organise les 4 et 5 juin prochains, avec son réseau de magasins Biocoop, la 3e édition nationale de la Collecte Bio Solidaire afin d’agir au plus près des territoires quant à cette problématique sociétale, en favorisant l’accès du plus grand nombre à une alimentation bio et de qualité. En Moselle, Biocoop du Linkling, à Terville, se mobilise. Retour sur un engagement et explication d’une démarche d’économie éthique.
Le Fonds de dotation Biocoop a vu le jour en 2013. Son objectif : multiplier les expérimentations pour lutter contre la précarité alimentaire, favoriser l’accessibilité à l’alimentation Bio, agir face au dérèglement climatique, tendre à une plus grande équité sociale. Quatre ans plus tard, la Collecte Bio Solidaire était initiée en Rhône-Alpes Auvergne, entre le Fonds de dotation Biocoop, le Groupement des épiceries sociales et solidaires en Rhône-Alpes Auvergne et les magasins Biocoop de l’agglomération lyonnaise. L’action a ensuite essaimé partout en France.
Un process équitable
Depuis la genèse, 100 000 produits et près de 100 000 € ont été reversés aux épiceries sociales et solidaires et aux associations de solidarité alimentaire. Les vendredi 4 et samedi 5 juin, Biocoop organise, via son Fonds de dotation, la troisième édition nationale de la Collecte Bio Solidaire. Cette collecte aura lieu dans les 378 magasins du réseau Biocoop participant à l’opération et rassemblera différentes parties prenantes de Biocoop, engagées en faveur d’un accès pour tous à une alimentation saine et de qualité : sociétaires magasins, salariés, clients, bénévoles d’épiceries sociales et de structures d’aide alimentaire. En Lorraine, Biocoop compte un magasin : Biocoop Linkling, à Terville, en pays thionvillois.
La collecte en trois actes
Le déroulement de la collecte en trois points : collecter d’abord des produits bio. C'est-à-dire des conserves de légumes, de poisson, farine, sucre, huile, café, pâtes, riz, céréales, chocolat, produits d’hygiène (nettoyant vaisselle, lessive...), produits cosmétiques (crème main, savon...). Ne sont pas acceptés les produits frais, des produits en vrac ou les fruits et légumes, car ce sont des denrées périssables. Partager ensuite : des bénévoles et des bénéficiaires des épiceries sociales et solidaires et associations de solidarité alimentaire seront présents dans les magasins Biocoop participants, pour expliquer aux clients le but et les modalités de la Collecte Bio Solidaire. À la suite de la collecte, les épiceries sociales et solidaires et les associations de solidarité alimentaire récupéreront les produits pour en faire bénéficier les personnes en situation de précarité. Enfin, verser un don financier. Une fois tous les produits collectés, les magasins Biocoop feront un don financier à leur épicerie ou association partenaire, correspondant au montant de la marge réalisée sur les produits collectés. Par ce don, les magasins Biocoop s’impliquent dans la Collecte Bio Solidaire, en apportant un soutien financier en plus des denrées offertes par les clients.
La listes des magasins prenant part à la collecte : www.biocoop.fr
«Le partenariat avec le réseau Biocoop nous permet de démontrer qu’il est possible de créer une vraie chaîne de solidarité alimentaire vertueuse, qu’il est possible de faire plus de justice sociale et de permettre aux publics en difficulté d’avoir un accès à une alimentation de qualité.»
Véronique Bouché, coordinatrice de l'Union des Groupements des Épiceries Sociales et Solidaires (UGESS).