Bilan très positif pour le centre aquatique de Desvres

120 000 entrées en 15 mois ! C’est une mission réussie pour le centre aquatique Naturéo de Desvres. Celui-ci a fêté en septembre dernier, son premier anniversaire, fierté de Claude Prudhomme, président de la Communauté de communes de Desvres-Samer qui œuvre à la construction d’un centre aquatique depuis 2013. «On nous a souvent dit que c’est le plus beau et le plus grand centre aquatique du Pas-de-Calais», affiche fièrement l’élu, qui pointe la technologie de ce bâtiment proche de la nature avec vue sur un parc boisé et un lac.

10 000 entrées en un mois

Naturéo a rapidement séduit les visiteurs. Sur le premier mois d’exploitation, le site a démarré fort avec 10 000 entrées enregistrées. La diversité des activités proposées a notamment séduit. Le site de 3 200 m² propose plusieurs espaces : aquatique, bien-être et fitness. «Récemment, on a décidé de proposer un tarif spécifique à chaque service, comme ça une personne qui ne veut aller qu’à la partie fitness ne paie pas la partie aquatique et inversement», ajoute Claude Prudhomme.

Les vacances sont l’occasion pour les familles de découvrir et de tester le centre. C’est aussi le moment pour Naturéo d’innover «On propose de nombreuses animations pendant les vacances comme les structures gonflables. On constate un pic de fréquentation à ces périodes avec plus de 500 entrées par jour», détaille le président de la Communauté de Communes. Les cours de natations dispensés par les huit maitres-nageurs connaissent un franc succès. «L’apprentissage de la nage est au centre de nos préoccupations. Parmi nos 120 000 entrées, on accueille gratuitement des établissements scolaires de la commune, soit 40 000 entrées», dénombre l'élu.

Chauffer les bassins à la chaleur fatale

Et contrairement à d'autres centre aquatiques ou piscines municipales Naturéo ne fermera pas cet hiver. Tout neuf, le centre aquatique de Desvres s'était inquiété de sa consommation d'énergie, bien avant la crise actuelle. L’éclairage fonctionne aux LED. Le site exploite de la chaleur fatale produite par les fours d’ArcelorMittal. La chaleur est amenée par des tuyaux de 1,2 km jusqu’au bassin et ce tout le long de l’année. Un coût de mise en réseau de 1,3 million d’euros qui se justifie aujourd'hui plus qu'hier. «Ça permet de réduire notre facture de gaz. On ne paie que de 10 à 20% le prix de la chaleur. On prévoyait un retour sur investissement sur 7 ans mais ça va changer avec l’inflation» conclut Claude Prudhomme.