«BigMat nous offre une visibilité»
Fruit de la fusion entre Socca et Boyenval Van Peer, la société BVP-Socca a rejoint le groupement BigMat le 1er janvier 2019, afin de renforcer sa visibilité et son positionnement sur le marché du négoce de matériaux de construction dans les Hauts-de-France. Décryptage avec Denis Latrée, directeur négoce de BVP-Socca .
Implanté sur le nord de la France, BVP-Socca est présent au travers de ses agences sur les marchés du bâtiment, des travaux publics, de l’environnement, de l’adduction d’eau potable et du génie civil. Il compte neuf agences sur les Hauts-de-France à Seclin, Lomme, Don, Valenciennes, Arras, Béthune, Boulogne, Calais et Compiègne, pour 80 salariés et un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros en 2019.
Se développer sur le marché du bâtiment
En intégrant le réseau BigMat (à ce jour 1 190 points de vente en Europe, dont 283 en France), la stratégie de croissance du groupe nordiste est clairement affichée : «L’objectif est de développer nos ventes sur le marché du bâtiment, qui représente 65% de notre chiffre d’affaires, en s’adossant à une enseigne nationale, explique Denis Latrée. BigMat nous offre une visibilité, une plateforme de distribution, de nouveaux concepts, une puissance d’achat, des services supports qui nous permettent de continuer à progresser… Cela ne serait pas possible autrement pour un groupe indépendant comme le nôtre.» Sur le terrain, ce rapprochement s’est traduit par la mise en forme des agences BVP-Socca sous l’enseigne BigMat et, plus récemment, par leur réorganisation et leur modernisation autour du modèle de croissance du groupement, une étape qui prendra «plusieurs années».
L’ouverture d’espaces “carrelage” sur les agences d’Arras et Seclin, dont la vocation est autant de séduire les particuliers que d’accompagner les artisans et les constructeurs de maisons individuelles, se calque notamment sur une vision innovante prônée par BigMat. Un nouveau chapitre de l’histoire de BVP-Socca (Boyenval Van Peer est une société centenaire !), qui a par ailleurs vocation à renforcer les équipes du groupe sur le marché des travaux publics, en particulier quant à l’adduction d’eau potable. «Nous estimons que 30% du réseau d’eau potable doit être remis à neuf. C’est donc un marché que nous ne devons pas négliger, en nous appuyant sur les agences dédiées au secteur des travaux publics.»
Des perspectives de croissance positives
L’avenir est donc envisagé avec sérénité au sein du groupe nordiste, ce, malgré le contexte économique délicat engendré par la crise sanitaire. «Les derniers mois n’ont pas été simples, mais les salariés ont répondu présent, poursuit Denis Latrée. Dès le mois de juillet, nous n’avions plus aucun salarié en chômage partiel et nous avons retrouvé une activité quasi normale. Les membres du comité de direction ont également assuré la continuité de l’activité pendant cette période compliquée.» Et de conclure : «Si les assureurs de crédit jouent leur rôle, les perspectives de croissance seront positives au cours des prochaines semaines.»