Attractivité

BeAlbert, la marque qui veut valoriser le patrimoine albertin

Lancée en décembre dernier, la marque BeAlbert entend promouvoir la ville et son histoire avec des produits qualitatifs et variés. Une initiative singulière qui connaît des débuts prometteurs.

De nouveaux coloris de mugs devraient arriver pour le printemps. ©Aletheia Press/ DLP
De nouveaux coloris de mugs devraient arriver pour le printemps. ©Aletheia Press/ DLP

« J’ai toujours été très chauvine », sourit Chrystelle Douay. Depuis longtemps, cette consultante en relations publiques, communication, commercialisation et développement porte le projet de créer une marque autour de sa ville natale. « Je suis fière de mon territoire. Albert possède un patrimoine historique, naturel et industriel incroyable », ajoute-t-elle. Après un départ manqué juste avant la crise sanitaire, elle se lance finalement en 2022 avec quatre commerçantes.

Ensemble, elles construisent l’aventure BeAlbert. « C’est un projet qui appartient à tout le monde. L’important, c’est de faire connaître Albert, rien d’autre », assure la consultante en relations publiques. En résulter deux gammes : une dédiée au textile et une seconde aux accessoires. « Nous ne voulions pas quelque chose de kitch, mais des produits qualitatifs tout en restant accessibles à tous », se souvient Chrystelle Douay.

Une offre qualitative

Il a d’abord fallu imaginer un logo. Quelque chose de contemporain, mais qui rappelle aussi l’histoire de la ville. « J’ai utilisé les lettres d’Albert pour créer BeAlbert avec un B inversé. Sur le côté, on trouve le coquelicot qui symbolise la mémoire de la Première Guerre, l’avion pour l’aéronautique et une bicyclette pour les cycles Rochet », détaille Chrystelle Douay. Un logo qui se retrouve aujourd’hui sur des mugs, des sweats, des t-shirts, des pyjamas, des leggins ou encore des vestes polaires.

« Chaque commerçant propose des articles en lien avec son secteur : du prêt-à-porter masculin pour Jeaner’S FactorY, des pyjamas pour Satine Lingerie, des produits sportifs pour Intersport et des accessoires pour la maison pour Ambiance et Cotonnade », détaille-t-elle. Si la fabrication n’est pas française pour des questions de coûts, le marquage et les broderies sont assurés par des entreprises locales. « L’idée est de proposer deux collections, automne/hiver et printemps/été que l’on pourra retrouver chez les commerçants partenaires et sur notre site internet », ajoute Chrystelle Douay.

Un accueil positif

« C’est une aventure qui regroupe des gens fiers de leur ville et qui ont envie de faire des choses. Quand on a une idée, on le fait ! », sourit Isabelle Betrancourt, fondatrice de Jeaner’S FactorY, qui a immédiatement adhéré au projet. « Je propose les vêtements BeAlbert comme je proposerai les articles d’une autre marque. Les retours sont très positifs, j’ai même eu deux jeunes qui sont venus spécifiquement pour acheter du BeAlbert ! », confie-t-elle Isabelle.

À quelques rues de là, Daphnée Scellier créatrice d’Ambiance et Cotonnade affiche la même ferveur. « BeAlbert ce n’est que du positif ! ça bouscule et ça interpelle un peu les gens. C’est une marque audacieuse ! », dit-elle. Mugs et tabliers ont rencontré un succès fou auprès de ses clients, des habitants mais aussi d’anciens Albertins. Un monsieur est venu acheter un tablier pour sa femme. Ils ont quitté Albert mais ils ont d’excellents souvenirs ici, c’était émouvant », raconte-elle. La prochaine étape ? Travailler sur la prochaine collection et faire monter en puissance cette marque portée fièrement par ces cinq Albertines.