Barnier promet un gouvernement "équilibré, représentatif, pluriel"

Michel Barnier a promis que son gouvernement serait "équilibré, représentatif, pluriel" et que "chacun (y) aura sa place", en qualifiant de "très amicales" et "très cordiales" ses relations avec sa famille politique...

 © Guillaume BONNET
© Guillaume BONNET

Michel Barnier a promis que son gouvernement serait "équilibré, représentatif, pluriel" et que "chacun (y) aura sa place", en qualifiant de "très amicales" et "très cordiales" ses relations avec sa famille politique, qu'il rencontrera dans l'après-midi à Annecy (Haute-Savoie).

"Je vais constituer le gouvernement la semaine prochaine avec des ministres sérieux et un gouvernement qui sera équilibré, représentatif, pluriel et naturellement (avec) ma famille politique" Les Républicains, a affirmé le Premier ministre. 

Il s'exprimait au Bourget-du-Lac en Savoie, sa terre d'élection, en marge d'une visite de l'Institut national de l'énergie solaire, dont il s'est dit un grand "fan".

Il a rappelé que c'est en Savoie que se trouvaient ses "racines familiales personnelles" mais aussi "politiques" mais qu'il était "maintenant le Premier ministre de tous les Français", "où que les gens habitent, (...) dans les campagnes ou dans les villes".

A propos de la droite, dont il est issu, il a dit avoir "des relations très amicales et très cordiales avec le président (du Sénat Gérard) Larcher, avec (le chef de file des députés LR) Laurent Wauquiez, avec (le chef de file des sénateurs LR) Bruno Retailleau et les parlementaires qui vont être là" à Annecy, en Haute-Savoie. 

"Donc il n'y a pas de problème, chacun aura sa place", a-t-il assuré, alors que plusieurs responsables LR mais aussi des ministres macronistes sortants se verraient bien dans son gouvernement.

Michel Barnier a dit son "souci de maîtriser" l'immigration avec "de la rigueur et de la ténacité" mais aussi avec "humanité".

Il a déclaré qu'il ne confirmait pas le projet de création d'un ministère dédié à l'immigration, comme sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il aurait écarté définitivement cette idée, qui commençait à soulever un tollé à gauche notamment, selon un ténor de l'ancienne majorité.

Michel Barnier a aussi souhaité que la France puisse "redevenir une terre de production industrielle, avec des ouvriers, avec des ingénieurs, avec des chercheurs".

"C'est la chaîne de l'innovation, de l'expertise, de l'intelligence, de la recherche qui est la clé pour la réindustrialisation de la France, le réarmement industriel", a-t-il ajouté.

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