Conjoncture

Banque de France de Meurthe-et-Moselle : vivement 2025...

La Banque de France de Meurthe-et-Moselle vient de présenter, le 15 février à Nancy, le bilan 2023 et les perspectives 2024 des entreprises régionales. Le ralentissement général de l’activité se confirme dans l’ensemble des secteurs.



La Banque de France de Meurthe-et-Moselle vient de présenter, le 15 février à Nancy, le bilan 2023 et les perspectives 2024 des entreprises régionales.
La Banque de France de Meurthe-et-Moselle vient de présenter, le 15 février à Nancy, le bilan 2023 et les perspectives 2024 des entreprises régionales.

Industrie, service, BTP, même constat ! Repli général de l’activité l’an passé et avec des perspectives pour l’année en cours qui au mieux se stabilisent dans une logique de quasi-inertie. C’est le bilan que l’on peut tirer de la présentation du Bilan 2023 et des perspectives 2024 réalisé par Olivier Meynadier et Mireille Cuny de la Banque de France de Meurthe-et-Moselle avec Sylvie Deprugney, la directrice départementale. Particularité de taille si dans l’ensemble les CA sont en progression, «c’est surtout l’effet prix qui les booste car du côté de l’effet volume, c’est globalement une baisse qui est enregistrée dans tous les secteurs», assure l’équipe de la Banque de France de Meurthe-et-Moselle. 

Dans le détail pour l’Industrie : «dans un contexte inflationniste marqué en 2023, les industriels de la région ont constaté la progression de leur CA. Cette évolution repose essentiellement sur la revalorisation des prix des produits finis. En effet, la demande en volume a été en baisse pour bon nombre de branches.»

Activité au ralenti

Côté perspectives : «le manque de consistance des carnets de commandes entraînerait un léger recul du courant d’affaires en dépit d’une nouvelle revalorisation des tarifs.» 

Tendance un peu différente dans les services marchands. «Tirés par des revalorisations tarifaires les CA apparaissent légèrement croissants en 2023. Ces derniers devraient progresser plus significativement en 2024, du fait d’une demande plus ferme et les acteurs du secteur prévoient de procéder à de nouvelles hausses des prix.» 

Dans le chapitre BTP : «le secteur (travaux publics et bâtiment inclus) a constaté une progression de ses CA en 2023, induite par l’impact favorable des relèvements tarifaires pratiqués par le secteur. Pour 2024, les professionnels du secteur prévoient au mieux une stabilité de l’activité. Ils font état d’une faible visibilité sur les courants d’affaires dans les mois à venir.» 

Reste à savoir si les différentes annonces gouvernementales notamment au niveau de la construction neuve, changeront réellement la donne ? Au final une activité au ralenti avec des conséquences certaines sur l’emploi à venir, tout comme les prévisions de croissance, mais pas de récession. Jusqu’à quand ?