Aux "24 heures pour l’emploi et la formation" une quinzaine d’entreprises recrutent

Parmi les principaux recruteurs à cette 6ème édition, EDF qui recherche des techniciens pour sa centrale de Gravelines.

Il sera impossible de ne pas apercevoir le stand d’EDF aux “24 heures pour l’emploi et la formation”, ce 12 mars à la CCI Côte d’Opale à Dunkerque. L’électricien propose une vingtaine de postes en CDI et une quarantaine de postes en alternance. “Ce sera essentiellement sur des postes dans des domaines techniques, explique Gaëlle Westelynck, chargée de mission RH chez EDF.  Nous recherchons des techniciens exploitation et techniciens maintenance, ainsi que des ingénieurs. Avec ou sans expérience car, de toute façon, la formation interne est nécessaire pour être opérationnel sur nos métiers.” C’est au site de Gravelines, qui compte déjà plus de 1 800 salariés, que sont destinés les profils ainsi recherchés.

Cette année, le forum dans le bassin dunkerquois de la société L4M passe de deux jours à une journée. “Nous avons regroupé sur la même journée les entreprises qui recrutent et les centres de formation“, fait-on savoir chez L4M à Lille. En tout, une trentaine d’exposants : moitié entreprise et moitié centres de formation et structures d’aide et d’accompagnement à l’emploi. Comme à l’accoutumée, le salon virtuel sur le site www.24h-emploi-formation.com est en ligne dès fin février pour permettre aux candidats de préparer leurs visites. L4M annonce 500 postes disponibles.

Toutes les entreprises ne recrutent pas autant qu’EDF. Partenord habitat ne propose qu’un poste : un chargé de gestion locative. “Mais le forum est pour nous une occasion de constituer un vivier de candidatures pour nos besoins futurs“, indique Jonathan Damien, responsable de recrutement chez Partenord habitat.

Parmi les centres de formation présents cette année, AFTRAL-ISTELI (logistique internationale à Wasquehal) dont toutes les formations basculent à partir de la rentrée de septembre dans l’alternance. Cet institut, qui forme des techniciens et responsables en logistique de niveau bac +2 à bac +5, affiche un taux d’insertion professionnelle de 95 %.

La légère décrue du chômage au niveau national en janvier dernier n’a pas bénéficié au Nord-Pas-de-Calais. La région comptait 276 500 demandeurs d’emploi, soit une progression de 3,8 % par rapport à décembre 2014. Avec encore un record de France pour le chômage des jeunes. Les moins de 25 ans représentent presque 20 % des demandeurs d’emploi.   

“Le bilan de compétences, une réflexion sur son devenir professionnel

Nathalie Cavigniaux, directrice du CIBC d’Arras, organisme qui propose les bilans de compétences.

 La Gazette. Qu’est-ce donc qu’un bilan de compétences ?

Nathalie Cavigniaux. Le bilan de compétences est une prestation qui permet d’être accompagné dans sa réflexion sur son devenir professionnel, recenser ses aptitudes et ses compétences, reprendre confiance en soi dans une situation de travail, définir sa motivation et son intérêt professionnel pour élaborer un projet réaliste. Il consiste en 24 heures de rencontre individuelle.

 Le bilan de compétences est-il plus destiné au salarié qu’au demandeur d’emploi ?

Autant au salarié qu’au demandeur d’emploi. Un demandeur d’emploi peut avoir une solide expérience professionnelle et souhaiter se repositionner professionnellement. Il peut alors identifier une ou des compétences qui lui manquent pour améliorer son profil. Pour un salarié, le bilan de compétences va permettre de mettre à plat ses compétences et aptitudes s’il souhaite une évolution professionnelle au sein de son entreprise, ou s’il veut négocier ses compétences sur le marché du travail, voire pour se réorienter professionnellement.

 En quoi un bilan de compétences peut-il aider face à un recruteur ?

Face à un recruteur, un bilan de compétences permet de mieux parler de ses compétences, de savoir mettre des mots sur ce que l’on fait, savoir structurer une argumentation…

 Le bilan de compétences pouvait se financer au moyen du DIF. Avec le Compte personnel formation qui remplace le DIF depuis janvier ce n’est plus possible.

Effectivement, le CPF ne finance plus que les formations qualifiantes. Le bilan de compétences peut être pris en charge par le congé bilan de compétences auprès d’organismes tels que le Fongecif.