Aulnoye-Aymeriess’est mise à la domotique

Ce serait un cas rare, voire unique en France ! Le responsable du service informatique de cette commune du Val de Sambre explique que l’association de la fibre optique et du “standard KNX” ont permis de réaliser de substantielles économies de gestion et d’énergie…

Des gestes quotidiens qui sont révolutionnés ou, du moins, qui demandent que l’on prenne d’autres habitudes.
Des gestes quotidiens qui sont révolutionnés ou, du moins, qui demandent que l’on prenne d’autres habitudes.

 

Des gestes quotidiens qui sont révolutionnés ou, du moins, qui demandent que l’on prenne d’autres habitudes.

Des gestes quotidiens qui sont révolutionnés ou, du moins, qui demandent que l’on prenne d’autres habitudes.

KNX ? Késako ? Yannick Hennebert, responsable du service informatique de la commune d’Aulnoye-Aymeries, explique qu’il s’agit d’un standard, d’une norme européenne déjà ancienne, sans exclusivité (non liée à un fabricant particulier) qui permet à son utilisateur, quel qu’il soit, de réaliser des économies appréciables1. “Par rapport à l’Allemagne, la France est en retard. La domotique n’est pas encore un marché porteur chez nous mais ça va peut-être venir”, explique-t-il.
Pourquoi ce retard, comme dans l’utilisation des énergies nouvelles ? Il invoque notamment le manque de spécialistes et de formations, y compris parmi les entrepreneurs et les architectes. Il précise que pour sa part, il s’est pris de passion pour la domotique et formé, en devenant notamment ingénieur en informatique. Ce domaine, il le résume dans l’expression de “gestion intelligente des bâtiments”. La norme peut bénéficier à une administration, une entreprise, une activité tertiaire ou un particulier.

Tout est gérable. Si la technique, qui associe la fibre optique et la programmation informatique, est complexe, les applications sont concrètes même si elles demandent à être apprivoisées par les usagers. Ainsi, “90% des bâtiments municipaux sont aujourd’hui équipés, dont la médiathèque inaugurée en décembre dernier”, s’enthousiasme- t-il, avant d’inviter à une découverte des équipements visibles par les usagers : boîtiers extérieurs d’accès reconnaissant les empreintes digitales, caméras et interphones, ordinateurs superviseurs à écran tactile… Les interrupteurs, quand ils ne sont pas remplacés par des capteurs invisibles, sont devenus, à certains endroits, des télécommandes programmables.