Journée des droits des femmes
Au sein de Little Big Women, le collectif «Entrepreneures responsables et engagées» s'affirme
Après deux années de lancement, le collectif «Entrepreneures responsables et engagées» a profité de la date du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, pour se rassembler et définir un cadre précis pour leurs actions.
Le 8 mars est chaque année une journée
particulière pour les membres de Little Big Women. A l'occasion de
la Journée internationale des droits des femmes, l'association de femmes
entrepreneures n'a pas renoncé à se rassembler en dépit des
restrictions sanitaires.
C'est l'option d'une version
«phygitale» de l'événement qui a été retenue par sa directrice,
Fatiha Legzouli. Une matinée de webinaire a été proposée au tout-public pour faire entendre le parcours professionnel
d'entrepreneures, puis un après-midi de réunions physiques a été
réservé à certains membres de Little Big Women : celles du
collectif «Entrepreneures responsables et engagées».
«La création du collectif est à l'initiative des membres, raconte Fatiha Legzouli. Elles se sont rendu compte que près de la moitié des projets de créations correspondaient à une démarche responsable, et ont eu l'idée de se rassembler pour mettre en commun leurs besoins.»
Car là est l'ADN
de l'association Little Big Women : la hiérarchisation est
inversée. Les encadrants de l'association répondent aux attentes
émises par les membres, qui sont toutes des femmes en passe de
lancer leur propre activité.
Parmi les quelque
130 membres de Little Big Women, une soixantaine se sont donc
rapprochées en ayant pour ambition de monter des partenariats de
projets, booster leur visibilité et répondre aux problématiques
qu'elles rencontrent.
Soutien
technique et émotionnel
Toutes ont en
commun la volonté d'agir et d'éduquer en faveur du respect de
l'environnement et de la société. En d'autres mots, le collectif,
tout comme Little Big Women en général, œuvre à donner la voix
aux femmes et à inspirer leurs valeurs au monde qui les entoure,
hommes y compris. «Les hommes ont tendance à se lancer dans de
gros projets, ils ont moins la persévérance de se lancer dans des petits
projets qui peuvent pourtant faire bouger les choses à leur échelle,
à l'image de la théorie du colibri», remarque Fatiha Legzouli,
dont les propos sont appuyés par Amélie Rouvillain.
Avec Alice Briais, celle-ci a créé en 2019 le restaurant éthique, écologique et sain
«Tranquille Emile» à Hem. Si leur café est contraint à la
fermeture, le duo continue de vendre ses biscuits secs à des
boutiques de vrac et de livrer des plats pour des événements. Elles
qui doivent leur évolution à Little Big Woman et leur marraine, la
coach Violette Clabec, invitent désormais les membres du collectif à
venir en immersion dans leur cuisine pour découvrir la recette d'un
projet qui marche.
Parmi les colibris,
on trouve aussi Audrey Lecompte, associée de la coopérative «Bien
fait pour ta com». Si la coopérative s'occupe de la communication
d'initiative en faveur de la transition environnementale et
culturelle, elle utilise le collectif «Entrepreneures responsables
et engagées» comme un «terrain de jeu». Durant le
webinaire, c'est par exemple Audrey Lecompte qui s'est occupée de la
facilitation numérique de l'événement. «Nous ne sommes pas un
réseau de business où nous cherchons à vendre nos services aux
autres membres, ce n'est qu'un échange de bons procédés pour
grandir ensemble», précise-t-elle.
Si toutes ces actions sont assez isolées et selon le bon vouloir de chacune, le collectif a pu enfin se réunir pour cadrer et charter leurs actions.