Atelier Kitchen Print : De la lithographie innovée
Implanté à Charmes, l’Atelier Kitchen Print est une référence originale et spécialisée dans les alternatives de la lithographie et la gravure. Fondée par Émilie Aizier, l’entreprise vosgienne constitue en effet une source d’inspiration pour les amateurs et les professionnels de cet univers.
Titulaire d’un Diplôme national supérieur d’expression plastique option communication (DNSEP) auprès de l’École supérieur d’art de Lorraine en 2001, Émilie Aizier a travaillé dans le domaine de la gestion de projets artistiques et dans l’enseignement de la gravure auprès d’associations et établissements publics de différentes villes de l’Hexagone. «J’ai pensé à monter mon entreprise de vente de livres à distance afin de satisfaire un rêve que j’avais depuis la sortie de l’école d’art. Actuellement, j’édite mes livres qui regorgent de techniques innovantes relatives à l’impression d’art à faire chez soi ou dans un atelier collectif. Grâce aux réseaux sociaux, je dispose d’une grande mobilité et d’un accès vers des milliers de clients potentiels du monde entier», rapporte la créatrice.
Un art écoresponsable et inventé
Après de nombreuses années de recherches et de réflexions, Émilie est parvenue à regrouper l’ensemble de ses alternatives innovantes et personnelles dans trois manuels, à savoir : «Kitchen Litho» dédié à la lithographie maison au cola sur feuille aluminium, «Kitchen Litho Suite» consacré à la lithographie maison sur plaque aluminium & pierre, et la «Gravure simple» pour la gravure faite maison en petit et moyen format. Traduits en anglais, ces derniers sont commercialisés dans le monde entier, notamment au Royaume-Uni, Australie, USA, Canada, Belgique et Suisse. «Je suis l’inventrice de la plupart de mes techniques ! Pour cette raison, les gens viennent de loin pour me rencontrer et profiter à la source de mon enseignement à travers des stages maison. La «Kitchen Lithographie» est par ailleurs une technique beaucoup plus accessible, rapide, moins toxique et légère que celle traditionnelle qui nécessite un matériel lourd et des produits toxiques. Je viens de sortir mon dernier livre avec des recherches en gravure moins toxique où j’ai imaginé de la cire de soja comme vernis ainsi que le «Kitchen Graff» (aérographe maison) pour remplacer l’aquatinte traditionnelle qui est toxique et difficile à faire chez soi…», conclut l’entrepreneure.