Atelier Honoré : une moutarde picarde produite artisanalement
L’Atelier Honoré, basé à Clermont et spécialisé dans la fabrication de moutarde artisanale, était présent durant le Salon Omnivore qui s’est déroulé au Touquet-Paris-Plage du 23 au 25 mars.

Dans les allées du salon Omnivore, qui s’est déroulé du 23 au 25 mars au Touquet-Paris-Plage, les visiteurs pouvaient découvrir une moutarde produite localement. Dans les pots de moutarde de l’Atelier Honoré, se lisent une passion sans borne et un véritable savoir-faire. « La base de notre moutarde, ce sont les graines bio. C’est Guillaume, un agriculteur de la baie de Somme qui nous les fournit, introduit Christelle Vandroux, co-fondatrice de l’atelier avec son mari Cyrille. Et en ce qui concerne le vinaigre de cidre que nous incorporons, il provient de chez Agathe et Simon, à Amiens. »
Dans les six recettes que comporte la gamme de moutarde de l’Atelier Honoré (nature, à l’estragon, thym citronné, piment d’Espelette AOC…), 90% des ingrédients proviennent de Picardie. « Pour nous, la priorité, c’est de travailler en local, en circuit court et avec de petites productions », assure Christelle Vandroux. L’année dernière, 1,3 tonne de moutarde a été produite. L’objectif pour 2024 est d’en produire deux tonnes.
À la meule de pierre
Les moutardes sont produites à la meule de pierre. Côté commercialisation, « nous pouvons compter sur notre réseau de revendeurs. Nous travaillons avec des épiceries fines, des boucheries, des magasins de vente directe à la ferme, ainsi qu’avec le groupe Les partisans du goût », liste la co-fondatrice de l’Atelier Honoré. Mais les moutardes sont aussi destinées aux professionnels et notamment aux chefs des restaurants. « Nous travaillons ainsi avec Sarah Plasschäert, qui est cheffe traiteur. Elle nous fait régulièrement des retours sur nos produits et en fonction, nous améliorons nos recettes », assure Christelle Vandroux.
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Pour multiplier ses canaux de vente, l’Atelier Honoré devrait lancer, en juin prochain, un site Internet. « L’idée, c’est de proposer à la vente nos moutardes, mais aussi les produits transformés de nos partenaires comme l’huile que Guillaume produit ou le vinaigre de cidre d’Agathe et Simon », explique-t-elle. De quoi lier des partenariats gagnant-gagnant.
Voir plus grand
À terme, les fondateurs de l’Atelier Honoré aimeraient déménager pour un espace plus grand. « Aujourd’hui, nous travaillons dans 80 m². L’’idéal serait d’avoir un espace de travail de 300 m² », témoigne Christelle Vandroux. Ainsi, la co-fondatrice pourrait organiser des visites de son atelier et initier des groupes à la fabrication de moutarde à la meule de pierre. « Nous sommes des artisans. Pour nous, c’est important de transmettre », conclut-elle.