Ascoval : le tribunal a accepté l’offre d’Altifort

La décision du Tribunal de grande instance de Strasbourg, concernant l’offre de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint saulve par le groupe Altifort, est finalement survenue le 19 décembre, après un délibéré d’une semaine. Cette offre, «retravaillée» dans ses aspects industriels et financiers, était apparemment la seule en lice. Le jugement a donc été positif pour les 281 salariés et l’ancien site Vallourec momentanément passé entre les mains d’Asco-Industries (entreprise liquidée début 2018 dont l’aciérie nordiste n’avait pas trouvé preneur). Le plan de financement a été annoncé à hauteur de 152 millions d’euros, dont 47 de fonds publics : 12 millions (Région), 10 millions (Agglo de Valenciennes Métropole) et 25 millions (Etat). La reprise d’Ascoval sera effective au 1er février 2019 à la fin des accords avec Vallourec. En principe, le plan industriel, maintenant validé, doit garder les emplois actuels et en créer 140 nouveaux dans les deux ans, grâce au rétablissement annoncé d’un «train à fil». Cette opération de finition dans le laminage des barres d’acier doit ouvrir de nouveaux marchés au groupe Altifort : pièces techniques de l’automobile, mécanique et machines, énergie et transport… Altifort, rappelons-le, est un jeune groupe, créé en 2014, spécialisé dans la reprise d’entreprises en difficulté mais «à fort potentiel» afin d’organiser une offre industrielle globale de services et de produits dans plusieurs domaines de la métallurgie de pointe.