Le chiffre
95 %
C’est le pourcentage d’étudiants et d’étudiantes qui recherchent la quête de sens dans le monde du travail, selon une étude d’OpinionWay.
40 % la jugent importante, voire prioritaire pour 55 %. La génération Z se distingue dans son approche de ses devancières : 57 % de ses composants se disent prêts à accepter un travail moins rémunéré si celui-ci a du sens, lequel a été accentué avec la crise sanitaire, et tous les ajustements et toutes les adaptations qu’a dû faire la sphère d’entreprise, entre confinements et télétravail. L’institut de sondage BVA dévoilait ces dernières semaines les résultats d’une enquête qui en disait long sur la perception des salariés quant à leur travail. Motivation à travailler, façon de vivre son travail, avis sur les pratiques du management, place du travail dans l’existence : depuis mars 2020, les lignes ont bougé. Les choses que l’on pensait immuables ne le sont plus. Ainsi, la concordance entre plusieurs indicateurs a amené des réponses sonnant comme de grands enseignements. Premier constat : il existe souvent un décalage fort entre les intentions managériales et la perception qu’en ont les personnes managées. Seconde analyse : le stress et les effets néfastes peuvent parfois neutraliser les capacités des dirigeants d’entreprises. Troisième opus : ce qui favoriserait le plus le sentiment de bien-être au travail, l’engagement et le sens du travail, c’est la satisfaction de la clientèle et la qualité des produits et service. Ce, avant la qualité de vie au travail. En définitive, c’est le sens que chacun trouve dans son travail, à son échelle, qui s’avère être un facteur d’engagement. Avec cette conclusion d’un sondage IFOP : 82 % des salariés considèrent que l’entreprise est responsable de leur bonheur, demandant une forte reconnaissance, association aux décisions stratégiques.