70 %

C’est le pourcentage d’emplois du secteur du commerce dans la région qui sont regroupés dans près de 700 pôles commerciaux. 

70 %

Ce chiffre est tiré d’une enquête de l’Insee Grand Est, parue la semaine dernière, intitulée : «Les pôles commerciaux du Grand Est : dynamiques en périphérie, en déprise en centre-ville.» Par pôle commercial, l’Institut entend «une concentration géographique de point de vente (centre-ville) ou de surfaces commerciales (périphérie).» En 2015, dans le Grand Est, 700 pôles commerciaux, dont les deux tiers sont des pôles en périphérie, sont dénombrés. «Les grandes agglomérations peuvent regrouper plusieurs pôles de centre-ville ou de périphérie, tandis que dans certaines intercommunalités plus rurales, le nombre de points de vente (ou de m² commerciaux) situés à proximité les uns des autres n’est pas suffisant pour être comptabilisés comme un pôle commercial», précise l’Insee. Conséquence directe : 41 intercommunalités de la région sur 149 ne comptent aucun pôle de centre-ville (33 n’en comptent aucun aussi bien de centre-ville que de périphérie), tandis que les 10 EPCI (Établissements publics de coopération intercommunales) des villes de Strasbourg, Nancy, Metz, Thionville, Colmar, Mulhouse, Reims, Troyes, Charleville-Mézières et Épinal, concentrent 38 % de l’ensemble des pôles commerciaux. Les pôles de centre-ville regroupent 41 % des établissements du commerce, 32 % des emplois mais moins de 20 % de la surface commerciale. Avec la présence de grandes surfaces alimentaires et de magasins d’équipement de la maison, la majorité de la surface commerciale est en effet située dans les pôles de périphérie. Ils représentent 50 % de la surface commerciale régionale pour seulement 17 % des établissements et 37 % des emplois commerciaux. En moyenne, dans la région, on compte un peu plus de 50 emplois et 2 500 m² commerciaux pour 1 000 habitants, soit autant que la moyenne nationale (hors Paris). Les communes urbaines sont celles où les densités commerciales sont les plus élevées (70 emplois et 3 300 m² commerciaux pour 1 000 habitants). Les communes rurales sont les moins bien dotées en commerces au regard du nombre d’habitants (avec moins de 30 emplois et 1 500 m² commerciaux pour 1 000 habitants). La désertification, vous connaissez ?