65 %

C’est le pourcentage d’habitants dans le Nord-Est qui pratiquent l’écomobilité pour leurs trajets du quotidien et un quart d’entre eux utilisent le vélo électrique. Ce chiffre est tiré d’une enquête menée par YouGov pour le leader français du vélo électrique reconditionné Upway.

 Il fait écho aux différents dispositifs mis en place notamment en Meurthe-et-Moselle avec le récent Plan Vélo de l’exécutif départemental ou encore les différentes stations de vélos en libre-service déployées dans plusieurs agglomérations sans parler des sacro-saintes pistes cyclables et autres voies vertes ou l’ensemble de nouveaux modes de déplacement doux se partagent plus ou moins l’espace réservé. Dans la région, il apparaît donc que l’on soit assez réceptif à cette notion d’écomobilité. Reste à savoir réellement pourquoi ? «Dans un contexte de crise environnementale, l’écomobilité séduit de plus en plus. Naturellement pour des raison environnementales, mais pas seulement ! En effet la mobilité durable est parfois adoptée pour des raisons pratiques, de confort ou encore de bien-être. Loin d’être une contrainte, ce mode de déplacement est en phase pour s’installer comme une tendance durable», peut-on lire dans cette enquête. Une autre raison sous-jacente est tout simplement d’ordre économique. Vu le prix du litre de gasoil (et oui, tout le monde n’a pas la chance ou les moyens de rouler en hybride ou électrique), il apparaît certain que l’écomobilité (forcée et non choisie) n’est pas qu’une solution, c’est tout simplement le seul moyen de se déplacer. Avec la pénurie de carburant qui s’annonce et la possibilité de voir apparaître prochainement certaines restrictions d’électricité, il va devenir de plus en plus difficile de se déplacer. L’écomobilité, la vraie celle à la force du mollet, aura alors toute sa place. Pas sûr que tout le monde s’y mette.