54 %
C’est le pourcentage de cadres qui considère que le télétravail a plutôt un impact négatif sur leurs relations professionnelles contre seulement 21 % qui soulignent son impact positif et 25 % son absence d’impact.
Ces chiffres sont tirés d’une enquête parue la semaine dernière, réalisée par l’Ifop pour le compte de Securex spécialisée notamment dans la gestion des ressources humaines. À l’heure où la fin du 100 % télétravail est en marche, si son recours s’est pérennisé ces derniers mois, sa fréquence était déjà pourtant moins massive. 76 % des cadres déclarent être en télétravail au moins une fois par semaine contre 79 % en 2020. Seuls 29 % des cadres déclarent être en télétravail à plein temps (soit 5 jours par semaine) alors qu’ils étaient plus de la moitié (53 %) à faire ce constat en avril 2020. Aujourd’hui, seulement 12 % des cadres ne souhaitent plus être en télétravail. La grande majorité (88 %) souhaitent poursuivre cette organisation. Une donne en corrélation avec le nouveau protocole sanitaire que les entreprises se doivent de suivre à partir du 9 juin. Il stipule que les employeurs doivent fixer un nombre de jours minimal de télétravail par semaine pour les activités qui le permettent. «Sur la poursuite du télétravail après la fin de la crise sanitaire, les managers se montrent la plupart du temps conciliants. 71 % seraient prêts à approuver ces demandes de faire plus de télétravail dans leur équipe. À l’inverse, ils sont 86 % à être enclins à accepter des demandes d’en faire moins», peut-on lire dans l’enquête de l’Ifop-Securex. Parmi les catégories de cadres aspirant à réduire leur fréquence de télétravail figure une majorité de célibataires (53 % contre 44 % en moyenne), les personnes occupant une fonction de marketing ou communication (57 %), les non encadrants (50 %) et les personnes actuellement en télétravail cinq jours par semaine (53 %). Au final et d’une façon générale, le recours au télétravail va se pérenniser mais à une fréquence moins soutenue que l’an passé. Si une grande majorité de cadres souhaite poursuivre cette organisation, une majorité aspire à y avoir moins recours. L’évaluation du télétravail tend à se cristalliser faisant ressortir des écarts plus conséquents entre bénéfices perçus sur le bien-être et impact négatif sur les relations professionnelles. Un choix cornélien ?