18 %

«Cela reflète le retour d’une croissance solide, mais plus mesurée qu’en 2021», assure Alain Roumilhac, président de ManpowerGroup France. «Le gouvernement table sur une hausse de PIB de 3,5 % dans l’Hexagone. Les anticipations des chefs d’entreprise restent globalement très bien orientées, même si on observe un certain repli par rapport au trimestre précédent.» Avec + 38 % le secteur du numérique, de la communication et des médias est celui qui affiche la prévision nette d’emploi la plus élevée. C’est dans le secteur de la banque-finance et de l’immobilier que les intentions d’embauche chutent le plus fortement en un trimestre. La prévision nette d’emploi atteint les + 26 % avec une baisse de - 16 points sur un trimestre. Le secteur de la construction affiche, de son côté, une prévision nette d’emploi en moins forte croissance sur un an (+ 27 % soit une progression de 10 points par rapport au deuxième trimestre 2021). Les entreprises de plus de 250 salariés affichent une prévision nette d’emploi la plus positive (+ 26 % en progression de 13 points sur un an). Dans les entreprises de 50 à 249 salariés, cette prévision atteint + 20 % en diminution de - 4 points en un trimestre. Cette étude a été réalisée entre le 1er janvier et le 7 février 2022. Depuis la situation géopolitique a été chamboulée. L’optimisme affiché peut être naturellement remis en question. Le 24 mars, l’Insee dans sa dernière note de de conjoncture assure que «le climat des affaires s’est nettement dégradé au mois de mars», celui de l’emploi et du recrutement continue à résister. Jusqu’à quand ?