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C’est le pourcentage de TPE en France qui assurent avoir une stratégie RSE (Responsabilité sociale des entreprises). 36 % des PME assurent en avoir une. 39 % des ETI également et 55 % des grands groupes. Ces chiffres sont tirés d’un sondage national réalisé par NoosS.Global, mouvement permettant de faciliter et d’amplifier les démarches RSE des entreprises. 

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Force est de constater que si le concept même de RSE est mis en avant par bon nombre d’entreprises aujourd’hui, il apparaît que dans la pratique la donne semble tout autre. 5 % des chefs d’entreprise de TPE ne savent pas aujourd’hui ce qu’est une stratégie RSE, 2 % pour les PME, 1 % pour les ETI et les grands groupes. «Même si la communication autour des concepts de RSE et de ESG (Environnement Social Gouvernance) est de plus en plus active et importante, il semble que les entreprises ont beaucoup de chemin à parcourir pour que ces stratégies soient appliquées», assurent les rapporteurs de ce sondage. La prise de conscience apparaît tout de même bien présente et toutes les entreprises interrogées assurent améliorer leur stratégie RSE-ESG à des degrés tout de même bien différents. Les TPE et les PME entendent améliorer leur stratégie en la matière à hauteur de 38 %, les ETI à hauteur de 43 % et les grands groupes dépassent les 54 %. Les leviers RSE et ESG les plus importants apparaissent les mêmes pour l’ensemble des entreprises. «Elles estiment que la responsabilité externe (contribution au bien commun, externalités positives et la responsabilité internet (promotion de l’inclusion, réduction des émissions carbones) doivent être menées de front.» Côté implication des salariés dans ces démarches, 42 % des entreprises assurent impliquer leurs employés mais également leurs clients dans leur stratégie. Cette disparité certaine entre les TPE-PME et ETI et grand groupes sur leur implication dans la RSE se retrouve dans leur perception de l’impact des changements climatiques sur leur activité. Les TPE et PME pensent être moins impactées, respectivement à 55 % et 43 %. 36 % des ETI et 41 % des grands groupes craignent des perturbations plus importantes sur leurs affaires.