Chiffre
Commerçants indépendants : 84 %
C’est le pourcentage de commerçants indépendants de la région qui assurent avoir une situation tendue voire très difficile du fait de la conjoncture générale.
Ce chiffre est tiré du premier Observatoire du commerce indépendant réalisé par Ankorstore (solution de mise en relation B2B encore commerçants et marques) en partenariat avec le Conseil du Commerce de France (association regroupant une trentaine de fédérations professionnelles représentatives du secteur du commerce hexagonal). Pas nouveau, le secteur est sous pression et au niveau local à Nancy si les travaux de piétonnisation et ceux du futur trolley sont souvent pointés du doigt en matière de baisse de la fréquentation, les réelles raisons sont sans doute ailleurs. «L’inflation impacte à la baisse la fréquentation des commerces, elle entraîne en parallèle une hausse considérable d’une partie des frais fixes des commerçants indépendants. Une équation qui ne fait pas bon ménage et qui soumet les professionnels à une double peine», peut-on lire dans cet observatoire. 79 % des commerces de la région jugent que l’inflation et l’augmentation des coûts de l’énergie ont eu un retentissement direct sur leur activité. «Un chiffre record en France. Les commerces les plus affectés sont les magasins dédiés au bien-être et les épiceries fines.» Histoire de faire face à ces difficultés, l’heure de la chasse aux dépenses est ouverte. 30 % des commerçants indépendants de la région assurent avoir réduit leur volume de commandes et 89 % n’ont effectué aucun recrutement l’an passé. «Pour pallier la hausse des coûts, les commerçants n’ont pas d’autres alternative que d’augmenter leur prix ou de rogner sur leurs marges.» L’an passé 48 % ont préféré la seconde option. Malgré ce contexte délicat, même si les choses pourraient sensiblement s’arranger avec une légère baisse enregistrée de l’inflation le mois dernier, les professionnels de la région demeurent majoritairement optimistes quant à l’avenir et leur capacité de résilience face aux incertitudes actuels. 72 % se disent confiants dans la santé de leur secteur cette année et 21 % très confiants.