63 %
C’est le pourcentage de salariés français qui ont le sentiment de ne pas avoir été bien accompagnés dans leur orientation professionnelle. Ce chiffre est tiré d’une étude OpinionWay, parue le 6 avril, réalisée pour le compte de Rocket School, école de vente et de marketing digital, sous le titre «Les Français et l’orientation professionnelle».
Elle intervient à la période où les lycéens français, les collaborateurs de demain, sont confrontés à leur fameuse période de vœux pour définir leur orientation professionnelle. Premier constat, les Français, actuellement salariés, assurent ne pas avoir été bien accompagnés dans leur orientation, que ce soit au collège ou au lycée. «Plus de six salariés sur dix affirment avoir manqué d’accompagnement par leurs parents, enseignants, conseillers d’orientation , que ce soit au collège, lycée ou pendant les études supérieures», peut-on lire dans cette enquête. D’après les résultats de l’étude, les salariés issus de catégories sociales populaires critiquent davantage l’accompagnement dont ils ont bénéficié de la part des adultes que les salariés CSP + (66 % au total contre 59 % pour les classes socioprofessionnelles aidées) aussi bien durant le collège (57 % versus 52 % pour les CSP +) que pendant les années lycées (57 % versus 49 %). À ce sentiment perceptible d’avoir été mal accompagné, vient s’ajouter la perception des plateformes d’affectation des vœux post bac mal adaptée. L’étude met en avant que ces dernières sont vivement critiquées par les salariés, qui ne les considèrent pas comme des outils d’aide à l’orientation professionnelle. Ils sont sept sur dix à estimer que les plateformes recueillant les vœux d’affectation post bac contraignent les élèves à suivre des cursus qui ne leur correspondent pas. Dans ce que l’on pourrait qualifier de désorientation générale, les femmes apparaissent les plus désorientées. 67 % d’entre elles assurent être moins bien accompagnées que les hommes tout au long de leur parcours scolaire y compris durant leur orientation professionnelle à l’étape des études supérieures (54 % contre 44 % pour les hommes).