Après les européennes, "il faudra bien qu'on apporte une réponse", estime Gérard Larcher
Après les européennes, "il faudra bien qu'on apporte une réponse", et "si réellement l'extrême droite est à 40% (...) on ne peut pas faire comme si les Français ne nous avaient pas envoyé un message", estime le...
Après les européennes, "il faudra bien qu'on apporte une réponse", et "si réellement l'extrême droite est à 40% (...) on ne peut pas faire comme si les Français ne nous avaient pas envoyé un message", estime le président du Sénat Gérard Larcher auprès de l'AFP.
"On peut se réveiller avec une gueule de bois démocratique", "moi j'en tiendrais compte", a-t-il insisté dans un entretien accordé en début de semaine.
Depuis plusieurs semaines, l'idée d'une coalition entre la droite et la majorité fait son chemin chez LR et jusque dans la majorité, face aux limites d'une stratégie d'alliances "au cas par cas" induite par la situation de majorité relative au Parlement.
Et le nom du président de la Chambre Haute est souvent avancé pour être la clé de voûte d'un tel accord à Matignon.
Interrogé par l'AFP, M. Larcher a confirmé avoir eu un rendez-vous avec le président de la République le 7 mars, sans en dire beaucoup plus.
"Tout le monde bruisse de rendez-vous secrets, depuis le 7 mars il n’y en a pas eu. Je ne suis demandeur de rien", a-t-il affirmé.
"Au delà de ma seule personne il faut d’abord qu’on fasse le point. Peut-on continuer le cabotage actuel ? C’est la question. Quel est l’intérêt du pays ? ", a-t-il poursuivi.
"Le 7 mars on a évoqué la situation, le résultat éventuel des européennes, point à la ligne. Le gaulliste que je suis sait que cela appartient au président de la République et à lui seul", a conclu M. Larcher.
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