Antilope Production : label et la bête...
À la tête d’All Services BtoB, agence spécialisée dans la communication, le conseil et la formation pour entreprises, Anaïs Marliot vient de lancer Antilope Production. Ce nouveau label de production régional, centré sur l’art scénique, entend apporter une nouvelle approche du secteur de l’événementiel basée sur une démarche écocitoyenne et sociétale pas seulement proposée mais réellement ancrée dans l’ADN de sa fondatrice.
Elle est grande, élancée et son aspect girly attire et devrait facilement fédérer Lopa (c’est son nom), l’effigie d’Antilope Production. Ce nouveau label de production, centré sur l’art scénique, entend faire «vibrer à 100 km/h» l’univers événementiel régional. 100 km/h, la vitesse de pointe d’une antilope, tout s’explique mais les choses vont plus loin. «Lopa est native de Malakiwi aux confins du désert de Gobi et elle a la particularité de voir la vie en rose. Bercée par la musique depuis son plus jeune âge, sa soif d’aventure et son envie de découvrir d’autres cultures l’ont poussée à quitter sa steppe pour parcourir le monde. Son périple a pris fin dans notre région où elle rencontre une équipe de femmes issues du monde de la communication et passionnées d’art scéniques. C’était décidé, elles allaient partager ensemble une multitude d’arts.» L’histoire et le pitch sont bien contés mais pour Anaïs Marliot, la pilote d’Antilope Production, c’est loin d’être une simple fiction marketing pour présenter sa structure. C’est un peu une transposition de son parcours (et celui de ses équipes) pour aboutir à la concrétisation de ce nouveau label de production. À la tête d’All Services BtoB, agence spécialisée dans le conseil, la formation, la communication pour les entreprises (basée du côté de Frouard tout comme Antilope Production), Anaïs Marliot a vu son spectre d’intervention s’élargir vers l’univers de l’événementiel.
Approche écocitoyenne et sociétale
«J’ai été amenée à gérer des événements pour certains de mes clients et certains m’ont glissé à l’oreille l’idée de les réaliser moi-même», explique cette ancienne responsable marketing business-intelligence au sein du groupe Phillips avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en 2016 avec All Services BtoB. L’organisation d’un événement pour la Fédération française de rugby l’an passé, lui fait découvrir la salle de spectacles du Hangar dans le complexe du Fort Pélissier de Bainville-sur-Madon. «Je suis complètement tombée amoureuse du lieu.» Les équipes du Hangar entendent faire décoller leur salle, Anaïs Marliot développe son concept pour répondre à cette demande. Le courant passe. Fin juin, elle officialise avec Jacques Rousselot, le président du Fort Pélissier, leur partenariat. Antilope Production assurera une partie de la programmation de la salle avec douze événements minimum à l’année. Antilope Production est lancée et sa course ne fait que commencer. L’ouverture vers d’autres salles de spectacles est en ligne de mire et déjà engagée. Dans un univers de l’organisation de spectacles, Antilope Production entend affirmer sa différence avec son approche écocitoyenne et sociétale. Démocratisation de l’accès à la culture pour tous, principalement pour les publics les plus éloignés, démarche écoresponsable en minimisant l’impact environnemental, soutien à chaque spectacle d’une association locale avec versement d’une partie du gain de la billetterie après chaque manifestation. «Je ne vais jamais sur un projet s’il ne me tente pas et qu’il ne répond pas à mes valeurs.» Du partage à l’état pur, l’antilope Lopa a commencé sa course…
Avec le Hangar du Fort Pélissier
L’humoriste Waly Dia, Chantal Goya, Jean-Marie Bigard en octobre, l’élection régionale du comité de Miss en novembre, des dîners spectacles version cabaret en décembre ! Antilope Production assure une partie de la production des spectacles du Hangar du complexe du Fort Pélissier. Le partenariat a été officialisé fin juin. Objectif affiché : «faire du Hangar un des lieux de spectacles incontournables dans les années à venir en Meurthe-et-Moselle et en Lorraine», comme l’assure Jacques Rousselot, le président du Fort Pélissier.