André Flajolet nouveau président du Comité de bassin

Beaucoup de nouveautés pour les six prochaines années dans ce Comité chargé de répartir l’eau potable entre les utilisateurs. Pour André Flajolet, cette nouvelle diversité garantit, par une concertation plus large, une politique acceptée de tous.

André Flajolet, nouveau président du Comité de bassin de l’Agence de l’eau Artois-Picardie.
André Flajolet, nouveau président du Comité de bassin de l’Agence de l’eau Artois-Picardie.

 

André Flajolet, nouveau président du Comité de bassin de l’Agence de l’eau Artois-Picardie.

André Flajolet, nouveau président du Comité de bassin de l’Agence de l’eau Artois-Picardie.

Il a été conseiller général du Pas-de- Calais (et maire de Saint-Venant), député, président du Conseil national de l’eau et rapporteur de la loi sur l’eau en 2006. Il succède depuis le 4 juillet à Hervé Poher à la présidence de ce Comité, vrai «gouvernement de l’eau» dans le territoire géré par l’Agence située à Douai (dont le président est Olivier Thibault) , à savoir le Nord et le Pas-de-Calais, la Somme, le nord de l’Aisne et de l’Oise. Son action se situe dans le cadre du grand programme d’intervention 2013-2018 mobilisant 1 milliard d’euros pour veiller au bon état des milieux aquatiques et préserver la ressource en eau.

 Trois nouveaux sous-collèges. André Flajolet va d’abord, avec son Comité, fixer de nouveaux grands objectifs et définir le niveau d’ambition du Comité. Son «gouvernement» est modifié par deux textes récents, l’arrêté du 27 mars et le décret du 27 juin 2014. Ils sont 80 membres, la parité hommes-femmes est instituée pour le collège des usagers (32 membres) ; ont été créés trois nouveaux sous-collèges : pour les usagers de l’eau non professionnels, pour les usagers professionnels de l’agriculture, la pêche, la batellerie et le tourisme, et pour les usagers à caractère industriel et artisanal. Enfin, il est fait plus de place pour le monde de la biodiversité, de l’agriculture biologique et des communes du littoral.

 Des orientations à déterminer… Cette diversité et la concertation qui en découlent, plaisent au nouveau président qui y décèle une nouvelle légitimité. C’est important car chacun a son idée du prix de l’eau. Le Comité décide de la somme qui est prélevée sur la facture pour financer les investissements. Maintenant, tous les représentants des utilisateurs ont leur mot à dire, ce qui implique aussi de nouveaux devoirs chez les dirigeants durant ce mandat qui court jusqu’en 2020. Les compromis entre les demandes sont donc plus que jamais à l’ordre du jour… Il faut veiller à une répartition équitable des réserves en eau potable et en matière d’assainissement, la lutte contre les inondations, l’épuration, etc. Il faudra déterminer des orientations très concrètes.